Reconnaître la République d’Artsakh, c’est assurer le droit à la vie de ses habitants

A la veille du 24 avril, date de commémoration annuelle du génocide des Arméniens, Le Cercle d’Amitié France-Artsakh tient à rappeler son engagement indéfectible aux côtés des citoyens de la République d’Artsakh et pour la reconnaissance internationale de l’Etat démocratique qu’ils ont édifié depuis plus de trente ans.

François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh



Le Cercle souligne que la guerre d’agression conduite par l’Azerbaïdjan en septembre 2020 s’est traduite non seulement par l’occupation d’une partie substantielle du territoire de l’Artsakh mais aussi par l’épuration ethnique totale de sa population autochtone arménienne dans les territoires occupés. Il rappelle que la politique de haine raciale anti-arménienne promue au plus haut niveau de l’Etat par l’Azerbaïdjan et son alliée la Turquie, politique récemment condamnée par la Cour Internationale de Justice, rend nécessaire la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh comme seule garantie du droit à la vie de ses habitants.

« La date sombre du 24 avril nous rappelle cruellement que les Arméniens de l’Empire ottoman ont été exterminés par leurs propres autorités étiques dans l’indifférence de la communauté internationale » a rappelé François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Plus de cent ans plus tard, alors qu’existent les instruments juridiques contraignants de protection des populations captives ou menacées qui devraient obliger la communauté internationale à intervenir, l’abandon des Artsakhiotes face au régime sanguinaire de Bakou constituerait aussi un crime de cette communauté internationale » a indiqué François Pupponi.



Le Cercle d’Amitié considère que la France, en tant que coprésidente du groupe de Minsk, doit impérieusement abandonner sa position de neutralité stérile après l’agression de l’Azerbaïdjan contre l’Artsakh, et les crimes que le régime de Bakou y a perpétrés. La France doit reconnaître l’indépendance de ce pays en pleine conformité avec le droit international.

« La position exemplaire de notre pays face à l’agression inqualifiable de l’Ukraine par la Russie démontre que nous savons nous opposer à des régimes autoritaires, même puissants, même dont nous dépendons économiquement, quand nous le voulons » a rappelé François Pupponi. « Nous perdrions toute crédibilité si les sanctions appliquées contre la Russie en raison de ses exactions en Ukraine ne s’accompagnaient pas de sanctions aux moins équivalentes après les exactions encore plus marquées perpétrées en Artsakh par l’Azerbaïdjan » a conclu le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.