Nouvelle violation du cessez-le-feu par les forces armées azerbaidjanaises dans le Haut-Karabagh (Artsakh)

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh exprime sa profonde inquiétude face à la nouvelle agression azerbaidjanaise dans le Haut-Karabagh et renouvelle son soutien sans faille au peuple artsakhiote.

M. François Pupponi, Président du Cercle France-Artsakh

Le mercredi 3 août 2022 les forces armées azerbaidjanaises, violant les accords tripartites du 9 novembre 2020 ont procédé à une agression militaire dans la zone de responsabilité des troupes russes de maintien de la paix. Les forces azerbaïdjanaises ont utilisé des drones de combat Bayraktars TB2 pour frapper des positions permanentes de l’armée de Défense d’Artsakh en divers points de la ligne de contact, portant cette nouvelle escalade à un niveau sans précédent depuis l’établissement du cessez-le-feu de novembre 2020. Le bilan de cette nouvelle agression s’élève à deux morts et dix-neuf blessés du côté arménien et 2 morts du côté azerbaïdjanais.

« Ce faisant le régime de Bakou tente d’imposer la fermeture du couloir de Latchin, l’unique couloir humanitaire vers Stepanakert, capitale artsakhiote qui assure le lien entre les Républiques d’Arménie et d’Artsakh. Les autorités azerbaidjanaises font ainsi peser plus que jamais la menace d’un nettoyage ethnique imminent de la population artsakhiote » – a souligné François Pupponi, président du Cercle France-Artsakh. 

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle les co-présidents du groupe de Minsk à réagir à cette nouvelle attaque militaire et à désigner clairement l’agresseur qu’est le régime de Bakou. Le peuple artsakhiote, victime de l’agression, continue de subir les tactiques de terreur, les intimidations morales et militaires des forces armées azerbaïdjanaises, y compris près des points de présence de forces de maintien de la paix russes.

Le Cercle appelle également à la communauté internationale à reconnaître l’Etat démocratique d’Artsakh dont le territoire doit être rendu inviolable tant d’un point de vue juridique que d’un point de vue militaire, seul moyen de garantir la paix et la stabilité dans la région.