Le Cercle d’Amitié France-Karabagh soutient l’action des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Il les enjoints à condamner l’escalade militaire voulue par le régime azerbaïdjanais d’Ilham Aliev et à intensifier sa pression à l’égard du dictateur azéri.
Samedi 19 décembre, les coprésidents français, américain et russe du groupe de Minsk de l’OSCE rassembleront à nouveau les présidents arménien et azerbaïdjanais afin de relancer les négociations visant à résoudre le conflit entre l’Azerbaïdjan et la République du Haut-Karabagh.
Ce nouveau round de négociations intervient alors que le régime d’Ilham Aliev multiplie les provocations militaires entrainant des pertes humaines croissantes de part et d’autre de la ligne de contact. La semaine dernière, l’armée azerbaïdjanaise a ainsi fait usage de chars de combat pour la première fois depuis le cessez-le-feu de 1994.
« Notre Cercle soutient pleinement les efforts diplomatiques des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE, et toute initiative destinée à renforcer la paix et la sécurité régionale au Caucase du Sud » a déclaré François Rochebloine, président du Cercle d’Amitié France-Karabagh. « Mais s’ils veulent être crédible, les coprésidents du Groupe de Minsk doivent clairement condamner l’Azerbaïdjan en faisant savoir au dictateur de Bakou que ses actions militaires ne le mèneront que devant un Tribunal Pénal International » a ajouté le député français.
Le Cercle d’Amitié souligne que le régime d’Ilham Aliev intensifie sa politique de provocation militaire à la veille de chaque sommet entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan afin d’empêcher tout progrès dans les négociations.
« Dans ce genre de situation, renvoyer l’agresseur et sa victime dos à dos, c’est prendre le parti de l’agresseur » a précisé François Rochebloine. « Les coprésidents du Groupe de Minsk, et notamment le négociateur français, doivent maintenant imposer à Bakou d’accepter la mise en place les mécanismes d’enquête relatifs aux violations de cessez-le-feu et de retirer les tireurs d’élites responsables de nombreux assassinats ».
Le Cercle d’Amitié rappelle que ces mesures de bon sens destinées à diminuer les tensions – qui ont atteint un niveau sans précédent – et à faciliter les négociations ont été acceptées par toutes les parties et par les négociateurs, à l’exception du régime d’Ilham Aliev.