Le Cercle d’amitié salue une résolution qui lie avec pertinence l’indépendance de la République d’Artsakh à la paix et à la stabilité régionale.
Ce jeudi 28 septembre, le Sénat de l’Etat du Michigan (Etats-Unis d’Amérique) a voté une résolution par laquelle elle « enjoint le Président et le Congrès des Etats-Unis à reconnaître la République d’Artsakh libre et indépendante » et par laquelle elle « soutient les efforts continus de la République d’Artsakh menés au sein de la communauté internationale en vue d’une résolution définitive des problèmes régionaux et afin d’établir la paix et la stabilité » dans la région.
« Nous adressons nos plus vives félicitations à l’Etat du Michigan, et particulièrement au Sénateur Knezek porteur de cette résolution, pour leur contribution décisive à l’avancement de la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh » a déclaré François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « On ne peut que souligner la pertinence de cette résolution qui lie avec lucidité la reconnaissance légitime d’une nation et de ses institutions démocratiques, et le retour de la paix régionale » a-t-il poursuivi.
Le vote du Sénat du Michigan reconnaissant la République d’Artsakh
Le Cercle d’Amitié rappelle que le Michigan est le huitième Etats des Etats-Unis d’Amérique à reconnaître la République d’Artsakh après la Californie, la Louisiane, Rhode Island, le Massachussetts, le Maine, la Géorgie et Hawaï. Il considère que cette nouvelle reconnaissance atteste de la tendance de plus en plus ancrée à considérer cette indépendance comme irréversible et qu’elle ouvre la voie à une reconnaissance internationale.
« Ce qui frappe en particulier » a continué François Rochebloine « ce sont les attendus de cette reconnaissance par lesquels le Sénat du Michigan reconnaît la longue série d’injustices et de répressions qui – depuis Staline – a frappé l’Artsakh ». « L’anomalie, le cynisme même, ce n’est pas de reconnaître l’Artsakh indépendant ; c’est de croire encore que cet Etat arménien puisse retourner sous le joug d’un régime étranger, ultra-répressif et arménophobe » a-t-il conclu.