Le Cercle d’Amitié France –Artsakh félicite les autorités législatives et exécutives d’Artsakh à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la République, survenue voici 28 ans, le 2 septembre 1991. Le Cercle souligne combien cet évènement historique a contribué à la chute de l’URSS en participant à l’essor de la démocratie au Sud-Caucase.
« Le rattachement par l’Union soviétique de la région autonome du Haut-Karabagh à l’Azerbaïdjan était dépourvue de toute légitimité historique. Cet Azerbaïdjan soviétique avait de surcroît restreint arbitrairement et artificiellement les frontières de cette RDA du Caucase qu’était alors le Haut-Karabagh » a expliqué Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le formidable mouvement démocratique par lequel les Artsakhiotes ont voté leur indépendance et demandé leur rattachement à l’Arménie voisine est parfaitement similaire aux évènements concomitant ayant conduit à la réunification de l’Allemagne » a poursuivi Guy Teissier.
Le Cercle d’Amitié rappelle que le processus de rattachement de l’Artsakh à l’Arménie n’a pas été mené à son terme afin de permettre l’établissement d’un traité de paix juste et définitif entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et l’Artsakh, ratifiant l’indépendance actuelle de ce dernier Etat.
Le Cercle d’Amitié rappelle que la reconnaissance de l’indépendance de l’Artsakh ne saurait constituer la conséquence éventuelle des négociations en cours mais qu’elle en est l’incontestable prémisse. Le Cercle rappelle également que cette indépendance a soustrait la population artsakhiote non seulement à l’oppression de la dictature azerbaïdjanaise, mais aux menaces d’extermination qui pesaient sur elle.
« L’indépendance de l’Artsakh est aujourd’hui une réalité factuelle. C’est s’enferrer dans de stériles chimères que de prétendre conduire une politique à l’encontre de la réalité. La France doit reconnaître la République d’Artsakh si elle veut conserver une chance d’être entendue dans le Sud-Caucase car c’est à la fois la réalité et le réalisme qui l’exigent » a conclu Guy Teissier.