Des membres du Cercle d’amitié France-Artsakh se sont réunis ce mardi 5 octobre, pour la première fois depuis que sa présidence est assurée par François Pupponi, afin d’échanger sur la situation et les besoins en Artsakh depuis la fin de la guerre d’automne 2020 et afin de fixer les priorités de son action pour les mois à venir.
Après avoir rendu hommage au travail remarquable de Guy Teissier, le prédécesseur de François Pupponi, notamment en matière d’élargissement du Cercle qui compte aujourd’hui près d’une centaine de membres, il a été décidé qu’un bureau exécutif serait formé dans un délai d’un mois pour aider son président à coordonner l’action du Cercle.
Evoquant les défis auxquels l’Artsakh fait face aujourd’hui, le Cercle a décidé de mettre tout en œuvre pour appuyer sur le plan politique des projets prioritaires d’aide à la population artsakhiote et, plus généralement, de soutenir toute initiative dont l’objectif sera d’aider cette population à rester dans son pays.
Le Président Pupponi a précisé qu’il était de la responsabilité du Cercle « de soutenir politiquement tout projet sur le sol de l’Artsakh dont l’objectif est d’améliorer la vie des 110 000 Artsakhiotes qui sont rentrés dans leur pays après la guerre et d’aider les 30 000 qui restent encore en Arménie en attendant un logement, à regagner leur pays le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions ».
Les membres du Cercle ont également annoncé leur intention d’interpeller à nouveau l’exécutif au sujet des suites à donner aux deux résolutions, l’une de l’Assemblée nationale et l’autre du Sénat, appelant la France à reconnaître la République d’Artsakh.
Les membres du Cercle ont enfin évoqué le nouveau projet de résolution proposé par le Président Pupponi sur la libération des prisonniers de guerre et civils retenus en Azerbaïdjan qui sera prochainement soumis au vote de l’Assemblée nationale.
Profitant de la présence des coprésidents du CCAF France à la réunion, François Pupponi a salué son action et a exprimé la solidarité du Cercle avec celui-ci en appelant à un travail commun en faveur de l’Artsakh et de l’Arménie.