Par une saisissante tribune publiée ce samedi 15 janvier, Damien Abad, Président des Républicains à l’Assemblée nationale, François-Xavier Bellamy, député européen et Bruno Retailleau, Président des Républicains au Sénat, ainsi que près de 250 de leurs collègues demandent au Président de la République d’exiger, au nom de la France, des excuses solennelles de la part de l’Azerbaïdjan après les menaces formulées par le dictateur Aliev à l’encontre de Valérie Pécresse.
Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron , les chefs de fils parlementaires des Républicains (LR) – le député Damien Abad, le sénateur Bruno Retailleau et le député européen François-Xavier Bellamy – demandent au Président d’exiger, au nom de la France, des excuses du président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à Valérie Pécresse après ses « propos scandaleux », le 12 janvier dernier, après la visite en Arménie de la candidate LR à l’élection présidentielle. « Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissé repartir », avait en effet déclaré le chef d’Etat. Voici leur lettre :
« Monsieur le Président de la République,
Le 12 janvier dernier, suite au déplacement de Valérie Pécresse en Arménie, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a fait cette déclaration : ‘Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissé repartir.’ Ces propos scandaleux ne peuvent rester sans réponse de la France.
Car non seulement cette déclaration vaut appel à la haine contre une responsable publique française, Présidente de Région et candidate à l’élection présidentielle, mais elle constitue une menace à peine voilée contre notre nation, son gouvernement et ses représentants, compte tenu des liens qui unissent notre pays à l’Arménie.
Monsieur le Président de la République, pouvons-nous tolérer qu’un gouvernement étranger interdise aux élus de la nation française de se rendre sur un territoire qui, rappelons-le, n’est pas le sien, sous peine de porter atteinte à leur liberté voire leur intégrité physique?