Le Cercle d’Amitié France-Artsakh condamne avec la dernière vigueur l’injustifiable agression militaire dont s’est à nouveau rendu coupable l’Azerbaïdjan envers les populations arméniennes de la République d’Artsakh.
Contrevenant à tous ses engagements, les forces armées azerbaïdjanais ont lancé ce mardi 19 septembre une nouvelle attaque massive sur toute la ligne de cessez-le-feu. Cette attaque mobilisant drones, tirs d’artillerie et mouvements de troupes a déjà conduit à de nombreuses victimes civiles parmi les Artsakhiotes dont des enfants.
« Cette attaque indiscriminée n’a rien à voir avec une guerre : c’est la poursuite du processus d’extermination engagé par le régime criminel de Bakou » a indiqué François Pupponi, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, en rappelant que « cette agression signale l’échec politique et diplomatique de l’Azerbaïdjan dans son entreprise précédente d’exterminer les Arméniens d’Artsakh par la famine ».
Le crime d’agression de l’Azerbaïdjan survient après qu’il ait interdit tout approvisionnement en nourriture et en énergie de l’Artsakh depuis le 12 décembre 2022. Paris a cette fois immédiatement et clairement réagi en « condamnant avec la plus grande fermeté le lancement par l’Azerbaïdjan d’une opération militaire au Haut-Karabagh, avec l’utilisation d’armements lourds, y compris contre des zones habitées » et en soulignant qu’aucun prétexte « ne peut justifier une telle action unilatérale, qui menace des milliers de civils déjà affectés par des mois de blocus illégal et va à l’encontre des efforts déployés par la communauté internationale pour parvenir à un règlement négocié ».
La France indique qu’elle tiendra l’Azerbaïdjan pour seul responsable du sort des populations civiles du Haut-Karabagh et qu’elle demande la convocation d’urgence d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
« La réaction à chaud du gouvernement est digne et à la hauteur de processus d’épuration ethnique en cours, nous la soutenons pleinement » a indiqué François Pupponi « à condition qu’elle soit suivie d’actes : Cette fois, la France doit saisir la Cour Pénale Internationale pour engager des poursuites contre le gang au pouvoir en Azerbaïdjan et geler unilatéralement les avoirs de ce gang en France. Nous attendons également que Paris apporte un soutien logistique et opérationnelle à l’Arménie et à l’Artsakh, seules démocraties de la région, face aux dictatures qui les entourent » a conclu le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.