Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue les prises de positions fortes et engagées exprimées récemment par différentes personnalités et formations politiques françaises à propos de l’Artsakh. Il souligne qu’au-delà de leur diversité – voire de leur opposition – ces forces représentent désormais la quasi-totalité du spectre politique national.
« La question du droit à la vie et la dignité des Artsakhiotes, leur légitimité à construire un Etat indépendant, démocratique et souverain, font désormais l’unanimité en France » a indiqué Guy Teissier, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le gouvernement et le Quai d’Orsay doivent en tenir compte en exprimant des positions conformes à celles de la représentation nationale sur cette question qui engage les valeurs de la France » a poursuivi Guy Teissier.
Le 23 octobre, Laurent Wauquiez, Président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a signé en Arménie une déclaration conjointe avec Massis Mayilian, Ministre des Affaires Etrangères de la République d’Artsakh, déclaration réaffirmant que « la réadmission des autorités de l’Artsakh aux négociations en cours sous l’égide du Groupe de Minsk de l’OSCE créera de meilleures conditions pour un progrès réel dans le processus de règlement pacifique du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Artsakh » et encourageant « les actions permettant la mise en pratique du droit du peuple artsakhiote à disposer de lui-même ».
Ce 31 octobre, à la suite du déplacement du sénateur Pierre Ouzoulias en Artsakh, le Parti Communiste Française (PCF) a publié un communiqué résolu qui « demande instamment au Président de la République de prendre acte du processus démocratique par lequel la population du Haut Karabagh a proclamé la République » et qui « engage également le gouvernement de la France à agir dans les plus brefs délais pour que la Haute-représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, porte avec notre pays cette reconnaissance devant les instances internationales multilatérales »
Le Cercle enjoint la diplomatie française à cesser sa politique d’exclusion et d’isolement de la population du Haut-Karabagh. Ce n’est ni conforme à son mandat de médiateur, ni juste, ni efficace pour instaurer la paix définitive au Caucase du Sud.
« L’écueil syrien nous rappelle chaque jour combien notre influence internationale décroit lorsque notre politique étrangère ne s’appuie pas sur les principes énoncés par la Chartes des Nations Unies » a estimé Guy Teissier en concluant que « le Président de la République l’a certainement déjà compris et doit instruire le Quai d’Orsay de réviser sa politique régionale dans un sens conforme aux valeurs de la République».