Ce vendredi 21 octobre, Thierry Kovacs, maire de Vienne et Patrick Curtaud, vice-président du Conseil départemental de l’Isère ont tous deux adhéré au Cercle d’Amitié France-Karabagh. Avec ces deux adhésions, le Cercle créé en 2013 compte 60 membres de toutes les régions de France et de tous horizons politiques. L’audience de la République du Haut-Karabagh rivalise désormais avec celle de nombreux autres Etats, y compris des pays de premier plan.
François Rochebloine, président du Cercle d’amitié France-Karabagh, s’est réjoui de ces nouvelles adhésions, « qui montrent », a-t-il indiqué, « la sympathie croissante dont jouit en France la République du Haut-Karabagh, à mesure que celle-ci confirme son attachement concret aux valeurs démocratiques qui nous sont chères ».
Le Cercle d’Amitié rappelle que le Haut-Karabagh s’est érigé en république parlementaire monocamérale voici plus de vingt ans. L’ensemble des observateurs et des experts internationaux s’accorde à reconnaître le caractère démocratique des institutions et surtout des pratiques institutionnelles mises en œuvre par ce nouvel Etat dans la région difficile du Caucase du Sud.
Dans le contexte de sa nouvelle adhésion, le Maire de Vienne s’est engagé à continuer de faire vivre la Charte d’amitié, signée par son prédécesseur Jacques Remiller, qui lie la municipalité de Vienne et celle d’Hadrout au Haut-Karabagh.
« C’est une décision que j’ai mûrement réfléchie mais qui tombait sous le sens » a déclaré Thierry Kovacs. « Au nom des liens étroits d’amitié que la Ville de Vienne entretient de longue date avec le peuple karabaghiote, et parce que je soutiens la détermination des habitants du Karabagh à vivre libres sur leur terre, à exister en tant que peuple souverain et désireux de construire une démocratie exemplaire, j’ai souhaité adhérer au Cercle d’Amitié France-Karabagh en présentant officiellement ma demande à son Président François Rochebloine qui l’a acceptée » a conclu le Maire de Vienne.
Les Chartes d’Amitié constituent le cadre informel par lequel les populations de deux municipalités et leurs élus locaux s’accordent à développer ou à entretenir leurs échanges économiques et culturels. Vienne est l’une des sept villes françaises à avoir signé une telle charte avec une municipalité karabaghiote.