La paix constitue le principal dividende du vingt-cinquième anniversaire du cessez-le-feu entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et l’Artsakh.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue l’état de cessez-le-feu qui règne depuis plus d’un quart de siècle au Caucase du Sud et appelle à un traité de paix tripartite qui lui conférerait un statut définitif.
Le 12 mai 1994, les forces armées de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la République d’Artsakh concluaient un cessez-le-feu après quatre ans de conflit ayant coûté la vie à près de 30 000 personnes de 1991 à 1994. La paix qui règne dans la région – bien que précaire – constitue le principal acquis de cet armistice.
« Il faut toujours se féliciter de la paix et en l’espèce j’observe que l’Etat artsakhiote qui existe depuis plus d’un quart de siècle constitue, face à l’Azerbaïdjan, la principale garantie du droit à l’existence de la population arménienne de l’Artsakh » a déclaré Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Cette paix n’est pas définitive puisqu’elle reste une paix armées mais je note néanmoins qu’elle n’a tenu que parce qu’elle résulte du seul accord tripartite où l’Artsakh était signataire » a poursuivi Guy Teissier.
Le Cercle rappelle que chaque année des dizaines de jeunes appelés sont victimes d’escarmouches et que des civils arméniens et artsakhiotes tombent également sous les balles de tireurs d’élite azerbaïdjanais embusqués.
« De chaque côté de la ligne de contact, chaque mort, chaque estropié est un drame familial et – collectivement – ces tensions empêchent la région de décoller. L’exemple vertueux de l’accord de cessez-le-feu démontre que pour obtenir des résultats concrets, les pourparlers doivent inclure tous les protagonistes Cela doit convaincre la France de favoriser le retour de la République d’Artsakh à la table des négociations pour augmenter leurs chances de succès » a indiqué le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.