Le 13 février dernier, la République autoproclamé de l’Artsakh ou « Haut Karabagh » célébrait les 30 ans du mouvement de libération de ce petit territoire de 11 430 kilomètres carrés où vivent 150 000 personnes. Territoire enclavé est rattachée de facto à l’Arménie mais de jure en Azerbaïdjan. L’Artsakh est d’ailleurs toujours en guerre avec l’État azéri, qui en 2016 a lancé une offensive faisant plus de 100 morts. Peuplé à 80% d’Arméniens, l’Artsakh dispose de tous les critères d’un État : un Président, un gouvernement, un Parlement, une population qui s’identifie au territoire dans lequel elle réside. Manque à l’Artsakh, la reconnaissance internationale. Si aucun État membre des Nations-Unies n’a pour l’heure reconnu l’Artsakh, des villes, des régions et 8 États américains ont franchi le pas, comme la Californie et dernièrement le Michigan. Le Journal International s’est rendu à Stépanakert, capitale de L’Artsakh.