Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence et vice-présidente du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence, prend acte avec une relative satisfaction des positions éclaircies par le Président Macron ce 5 février, lors du traditionnel dîner annuel du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF).
« La décision annoncée par le Président Macron du 24 avril une journée
nationale de commémoration du génocide arménien va dans le bon sens »
a déclaré la vice-présidente du Cercle d’Amitié France-Artsakh qui indique que
beaucoup de ses concitoyens restent cependant dans l’attente d’une « véritable loi de pénalisation du
négationnisme à l’encontre de ce génocide, particulièrement virulent sur notre
territoire ».
Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Mardi 5 février, le Président de la République, Emmanuel Macron, a honoré de sa présence le traditionnel dîner annuel du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF). Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, participait également à ce dîner. Lors de l’allocution donnée, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets d’intérêt général envers lesquels les Français d’origine arménienne présentent une sensibilité particulière.
Par une remarquable tribune parue dans Le Monde, ce 31 janvier, le député François Pupponi, vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh met en parallèle l’attitude inamicale du Quai d’Orsay envers les chartes d’amitié signées des villes françaises et des villes artsakhiotes, et la complaisance alléguée par Bakou de notre diplomatie sur la question des ventes d’armes à l’Azerbaïdjan.
Haut-Karabakh : « On ne construit pas la paix sur l’injustice institutionnalisée »
Le député socialiste François Pupponi explique dans une tribune au « Monde » que la France, coprésidente du Groupe de Minsk (OSCE) chargé de la paix dans le conflit du Haut-Karabakh entre Arméniens et Azerbaïdjanais, ne doit pas céder aux intimidations du régime autoritaire de Bakou.
Tribune. Le 5 février, le président de la République Emmanuel Macron devrait rehausser de sa présence le dîner annuel donné par le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF, organisation nationale représentant les Français d’origine arménienne). Il perpétue ainsi une tradition initiée par ses deux prédécesseurs et honore en cela, comme il le fait pour d’autres groupements, une communauté souvent considérée comme un modèle d’intégration républicaine.
Ces relations institutionnalisées pourraient laisser croire que les attentes de cette partie de nos concitoyens sont prises attentivement en considération par le gouvernement. Or ce n’est que très partiellement le cas. On se souvient en effet que si les Français d’origine arménienne ont milité pendant des années pour la reconnaissance du génocide subi en 1915 par leurs grands-parents – reconnaissance finalement obtenue à l’arraché par une loi déclarative (2001) –, ils n’ont pu parvenir à ce que soit pénalisé le négationnisme spécifique que répandent impunément les négationnistes en Europe. Continuer la lecture de « Haut-Karabakh : « On ne construit pas la paix sur l’injustice institutionnalisée » »