Il affirme que « la politique de dialogue doit s’exercer avec ceux qui veulent dialoguer »
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh a pris connaissance de la polémique résultant de la participation, ce 29 octobre, de M. Marilossian, président du groupe d’amitié parlementaire France-Arménie aux festivités de l’ambassade de Turquie ainsi que du communiqué par lequel M. Marilossian a exprimé « des regrets et des excuses envers ceux qu’il a ainsi pu choquer et blesser ».
Le Cercle d’Amitié souligne que la nécessité de mettre en place un dialogue « afin de tisser des liens entre les peuples turc, arménien et azéri », nécessité mise en avant par M. Marilossian dans son communiqué ne saurait valoir qu’envers des entités démontrant une telle volonté de dialogue et d’ouverture, ce que n’est à l’évidence pas la Turquie actuelle.
« En revanche, puisque M. Marilossian a évoqué la situation entre les Arméniens et les Azerbaïdjanais, je dois souligner que les autorités élues de la République d’Artsakh font continûment preuve d’une telle volonté de dialogue mais qu’ils se heurtent jusqu’à présent à un silence distant, notamment de la part de la diplomatie française » a indiqué Guy Teissier, président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.
« Face aux fins de non-recevoir de notre exécutif qui copréside pourtant le groupe de Minsk de l’OSCE, il appartient effectivement aux parlementaires que nous sommes de mettre en place un canal de dialogue avec les Artsakhiotes » a poursuivi le président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « J’invite en conséquence les groupes d’amitié parlementaire France-Arménie et France-Azerbaïdjan et leur présidence à former une délégation qui puisse venir avec moi à Stepanakert, à la rencontre des autorités d’Artsakh » a conclu Guy Teissier.