Le Sénateur Pierre Ouzoulias a publié le message suivant après la rencontre qu’il a eue avec la délégation artsakhiote de passage à Paris. Un engagement de conviction pour la reconnaissance de l’Artsakh et pour le devoir de la France de contribuer à son réarmement.
Le groupe interparlementaire d’amitié France-Arménie du Sénat a reçu, à l’initiative de son président le Sénateur G.-L. Devinaz, le président de l’Assemblée nationale de la République d’Artsakh, Arthur Tovmassian, le ministre de l’administration du territoire, Hayk Khanumian, accompagnés du représentant de l’Artsakh en France, Hovhannès Guévorkian.
Les Sénatrices et Sénateurs présents ont réaffirmé avec force leur solidarité avec l’Artsakh et rappelé la résolution du Sénat pour une reconnaissance de cette République comme condition d’une paix négociée.
J’ai exprimé ma plus vive inquiétude sur la volonté réelle de la France de peser dans la résolution de ce conflit. La Turquie et l’Azerbaïdjan ont mis en œuvre contre l’Artsakh et l’Arménie une nouvelle doctrine militaire élaborée par l’OTAN, avec du matériel militaire fourni notamment par Israël. La France ne pouvait pas ne pas être informée de la préparation de cette offensive. La question que nous devons nous poser est donc de savoir pourquoi nous n’avons rien fait pour l’empêcher ?
Je pense que l’UE craint tellement l’arrivée des réfugiés accueillis par la Turquie qu’elle est prête à tout lui céder. La Turquie, comme la Biélorussie, ont compris que l’instrumentalisation de la menace migratoire est devenue une arme essentielle de la « guerre hybride ».
- L’Artakh en a été la victime
- L’Artsakh a besoin d’armes pour se défendre, notamment contre les drones, ayons le courage et l’honnêteté de les lui donner.