L’invité de cette rencontre, Monsieur Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine et spécialiste reconnu de la protection du patrimoine en zones de conflit, a présenté aux parlementaires un état des lieux alarmant du patrimoine culturel en Artsakh. Il a mis en évidence la destruction systématique de sites historiques, d’églises et de monuments arméniens, menée dans le cadre d’une politique d’effacement culturel orchestrée par l’État azerbaïdjanais.
Face à cette menace, une veille permanente a été instaurée par des chercheurs arméniens et internationaux. Grâce à l’analyse d’images satellites, ils documentent les destructions et les altérations du patrimoine arménien, un travail essentiel qui doit impérativement se poursuivre.
En l’absence d’accès au territoire de l’Artsakh et face au refus des autorités azerbaïdjanaises de toute coopération, l’information et la sensibilisation des instances compétentes demeurent des leviers majeurs pour alerter sur la situation et encourager des actions de protection.
Lors de cette rencontre, plusieurs pistes ont été évoquées pour renforcer la préservation du patrimoine arménien et promouvoir des initiatives concrètes en ce sens.
En conclusion, cette réunion a permis de rappeler que le patrimoine arménien en Artsakh constitue un élément fondamental de l’identité et de l’histoire de cette région. Devant les menaces qui pèsent sur ces sites culturels, les participants ont unanimement souligné l’urgence d’une action concertée.