Le Cercle d’Amitié France-Karabagh salue les vingt ans de la paix retrouvée

François Hollande à Erevan (crédit Elysee.fr)
François Hollande à Erevan
(crédit Elysee.fr)

Il y a vingt ans, le 12 mai 1994, les Républiques d’Arménie, d’Azerbaïdjan et du Haut-Karabagh signaient un accord de cessez-le-feu. Le Cercle d’Amitié France-Karabagh salue chaleureusement cet anniversaire.

Au même moment, le Président de la République française effectuait un important voyage dans le Caucase du Sud, coïncidence heureuse, nous le pensons.

A cette occasion, il a réaffirmé, et nous nous en félicitons, l’engagement particulier de la France qui, « en tant que co-présidente du groupe de Minsk, ne néglige aucun effort pour faciliter un règlement pacifique de ce conflit. »

A juste titre, le président de la République a insisté sur le fait que la paix est un besoin pour tous les pays de la région. Comme l’a déclaré Guy Teissier, vice-président du Cercle d’Amitié France-Karabagh, « au Haut-Karabagh, en Arménie et en Azerbaïdjan, une génération  entière a grandi dans la paix. Les citoyens de ces pays ne souhaitent pas reprendre les hostilités mais désirent plus que tout un développement social et économique juste et harmonieux, dans le respect de leurs droits fondamentaux. »

Comme l’a dit à Erevan le président François Hollande, nous considérons, a rappelé René Rouquet, vice-président du Cercle, qu’un cessez-le-feu n’est pas un règlement. C’est pourquoi, a poursuivi M. Rouquet, « nous devons travailler tous ensemble sur les bases qu’il a indiquées et notamment, comme il l’a précisé, sur un referendum qui ne pose sur ce point aucun problème. »

Le Cercle d’Amitié soutient pleinement la position de la France, réaffirmée ces derniers jours, et en particulier, le 11 mai, à Bakou, en faveur d’un règlement du conflit conduit sous la seule égide des trois pays co-présidents du groupe de Minsk. Il considère pour sa part que la recherche d’un règlement global, auquel toutes les parties prenantes se déclarent attachées, implique l’admission de la République du Haut-Karabagh à la table des négociations et la consultation de sa population selon la voie référendaire mentionnée par le Président de la République.

Pourquoi tarder davantage ? « Les principes du règlement final du conflit sont connus de tous et le cadre en est fixé. La remise en cause de ces principes et de ce cadre ne pourrait être interprétée par toute personne de bonne foi que comme la marque de manœuvres dilatoires qui viseraient, une fois de plus, à retarder ou à empêcher la signature d’un traité de paix, avec la participation de l’Azerbaïdjan et du Haut-Karabagh », a conclu François Rochebloine, Président du Cercle d’Amitié.