Le 2 septembre 1991 le parlement de la Region autonome du Haut-Karabagh a proclamé l’indépendance de la République du Haut-Karabagh, confirmée par un référendum tenu le 10 décembre de la même année. Cette décision suivait les pogroms anti-arméniens et plus généralement la politique de discrimination des Arméniens mise en place par les autorités azerbaïdjanaises dans la continuité d’un siècle de persécutions et de massacres.
Aujourd’hui, cette indépendance conquise au prix de trente années de lutte est en péril. L’émancipation de la République d’Artsakh n’a en réalité jamais quitté l’ordre du jour de ses autorités, élues démocratiquement. Il s’agit là non pas d’un caprice pour le simple contrôle d’un territoire mais d’une demande légitime, seule garantie effective de la survie du peuple artsakhiote sur le territoire de ses ancêtres. Seule la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh assurera la sécurité physique, l’identité et la mémoire de son peuple et son droit fondamental à l’existence.
« Je salue chaleureusement les résolutions par l’Assemblée nationale et du Sénat de la République française mais aussi celle des dizaines de collectivités territoriales appelant à la reconnaissance de la République d’Artsakh. Elles réitèrent notre appel à la communauté internationale de reconnaître le droit imprescriptible des Artsakhiotes de jouir de leurs droits fondamentaux dans une République d’Artsakh indépendante » a déclaré François Pupponi, président du cercle d’amitié France-Artsakh.