Le Cercle d’Amitié France-Artsakh se félicite de la position prise récemment par la Commission Politique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie au sujet du conflit entre l’Artsakh et l’Azerbaïdjan.
Le Cercle se réjouit en particulier de voir cette instance, réunie les 20 et 21 mars à Erevan (Arménie) dans le cadre de la préparation du Sommet de la Francophonie, rappeler les principes fondateurs de la Charte des Nations unies et en particulier l’impératif du non recours à la violence.
« Notre Cercle n’a qu’un seul objectif, celui du retour de la paix entre l’Arménie, l’Artsakh et l’Azerbaïdjan et de la prospérité au Sud Caucase. A cet égard, il faut impérativement que cessent les provocations militaires unilatérales et que soient enfin mises en place les mesures de suivi du cessez-le-feu proposées par les médiateurs internationaux et réclamées par l’Arménie et l’Artsakh » a souligné François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié.
Le Cercle note aussi avec satisfaction que la Commission Politique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie fait sienne l’approche cohérente consistant à poursuivre les négociations sur la base des principes, formant un « ensemble indivisible », que sont « le non recours à la force ou à la menace de la force, l’intégrité territoriale et l’égalité de droits et à l’autodétermination des peuples ».
« On ne peut résoudre le conflit sans considérer sur un pied d’égalité les nations arménienne, artsakhiote et azerbaïdjanaise » a précisé François Rochebloine qui estime bienvenue cette mise au point « face aux tentatives de dé-tricotage visant à accorder aux uns des bénéfices immédiats au prix de promesses hypothétiques pour les autres ».
Le Président du Cercle d’Amitié considère que la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh est un préalable à la résolution du conflit et non pas l’une de ses possibles conclusions.
Le Cercle informe l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie que la République d’Artsakh s’est engagée avec détermination dans une politique de francophonie. Il invite les membres de cette Assemblée à se rendre en Artsakh afin de constater par eux-mêmes les efforts consentis, notamment à travers la Maison Paul Eluard, centre artsakhiote de la francophonie.