Patrick Karam et François Pupponi exigent des excuses de l’Azerbaïdjan

Dans une interview donnée à CNEWS, Vice-Président du Conseil Régional d’Île-de-France demande au Président de la République d’exiger des excuses du dictateur Aliev après ses menaces de mort contre Valérie Pécresse. Il reçoit le plein soutien de François Pupponi en sa qualité de Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh

Le député LR Dino Cinieri quitte le groupe d’Amitié France-Azerbaïdjan

Dino CINIERI
Député de la Loire

Au moment où les Arméniens fêtent Noël et la grande espérance dont cette fête de la paix est porteuse, je constate avec horreur, que l’Azerbaïdjan martyrise et torture les militaires et les civils arméniens de la pire des manières : en brûlant dans leur chairs, les croix que ces prisonniers portent, en tatouage, en fidélité à leur foi.

Ces pratiques barbares sont insupportables et indignes d’un pays membre du Conseil de l’Europe et d’un régime qui siège au sein de l’Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe.

En envahissant l’Artsakh, le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, voulait nous faire croire qu’il s’agissait d’une simple question territoriale.

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Une intervention remarquée du sénateur Pierre Ouzoulias

Le Sénateur Pierre Ouzoulias a publié le message suivant après la rencontre qu’il a eue avec la délégation artsakhiote de passage à Paris. Un engagement de conviction pour la reconnaissance de l’Artsakh et pour le devoir de la France de contribuer à son réarmement.

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Arménie du Sénat a reçu, à l’initiative de son président le Sénateur G.-L. Devinaz, le président de l’Assemblée nationale de la République d’Artsakh, Arthur Tovmassian, le ministre de l’administration du territoire, Hayk Khanumian, accompagnés du représentant de l’Artsakh en France, Hovhannès Guévorkian.

Les Sénatrices et Sénateurs présents ont réaffirmé avec force leur solidarité avec l’Artsakh et rappelé la résolution du Sénat pour une reconnaissance de cette République comme condition d’une paix négociée.

De g. à d., les sénateurs Pierre Ouzoulias, Brigitte Devesa, Gilbert-Luc Devinaz (président du groupe France-Arménie du Sénat), Arthur Tovmassian, Président de l’Assemblée nationale de la République d’Artsakh, la sénatrice Marie-Arlette Carlotti, Hayk Khanumian ministre de l’administration territoriale d’Artsakh et Hovhannès Guévorkian, Représentant de la République d’Artsakh en France
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Analyses et opinions

L’Artsakh ainsi que la situation tendue entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan continuent d’occuper une certaine place dans l’actualité. Ce digest entend vous informer sur un certain nombres d’analyses ou d’opinions récentes à ce sujet.

Le député européen François-Xavier Bellamy au cimetière militaire arménien de Yerablur

Arménie : trois raisons d’être dans l’actualité

Dans un article consacré à l’Arménie, Gérard Vespierre chercheur et conférencier en géopolitique revient longuement sur la question de l’Artsakh. Il écrit :

Ce territoire est donc actuellement toujours soutenu par Erevan et en conflit avec l’Azerbaïdjan. Les habitants ont fini par élaborer leur propre statut sous une forme républicaine, la République d’Artsakh, avec un Président, un parlement, et un gouvernement. Sa reconnaissance internationale reste à établir, mais sa volonté de faire partie un jour de l’Arménie est toujours aussi inébranlable.

La stratégie d’établissement des relations internationales revêt à ce jour deux formes : la mise en place de jumelage ou de charte d’amitié avec d’autres entités territoriales du monde entier (ville, département, région…) et l’organisation de conférences internationales. Plusieurs villes françaises, département ou région se sont déjà engagées dans cette première voie. Les conférences sont destinées à augmenter la visibilité de la situation de l’Artsakh, d’élargir les contacts internationaux à l’ensemble de la planète, et de les formaliser.

Une de ces conférences pour la justice et la paix vient de se tenir mi-octobre à Stepanakert… capitale de l’Artsakh, réunissant des participants de plusieurs dizaines de pays de l’Amérique du sud, du Moyen-Orient, et d’Europe. L’internationalisation est donc bien en marche.

En parallèle, des « démarches d’Etat » sont également entreprises. La plus récente est la venue aux Etats-Unis du ministre des Affaires étrangères artsakhiote, et sa visite au Congrès, qui lui a permis d’être présent au moment du vote de la reconnaissance du génocide arménien ! La prochaine sera la visite à Bruxelles du président de la République d’Artsakh, lui-même, les 8 et 9 novembre…..

Un article à découvrir sur le site de la Tribune

Le PCF appelle le Président Macron à reconnaître la République d’Artsakh

Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud

Depuis 2016, les accrochages et les violations du cessez-le-feu de la part de l’Azerbaïdjan se multiplient contre le Haut-Karabagh, territoire qu’il convoite depuis longtemps et dont la population est très majoritairement arménienne. A tout moment, un quart de siècle de négociations risque d’être réduit à néant par des combats de haute intensité pouvant déboucher sur un conflit majeur. Le président turc Recep Erdogan enchaîne les déplacements à Bakou, fait monter les tensions et a encore jeté de l’huile sur le feu en déclarant tout récemment qu’il «soutiendra l’Azerbaïdjan jusqu’au bout» contre l’Arménie.

    Compte-tenu de ses relations avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie mais aussi en raison de son implication dans la coprésidence du groupe de Minsk, la France ne peut que s’inquiéter de ces évolutions périlleuses qui tournent le dos à une résolution pacifique du conflit.

Au terme d’un long processus qui a débuté avec le délitement de l’Union soviétique, et conformément au droit en vigueur à cette époque, l’Assemblée nationale de la République du Haut-Karabagh a proclamé son indépendance le 2 septembre 1991. Deux mois plus tard, un référendum libre et démocratique entérinait à une très large majorité cette décision.

La suite sur le site du PCF

Laurent Wauquiez et Massis Mayilian signent une déclaration commune

Par une déclaration conjointe inédite, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Artsakh et le Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’engagent ensemble pour la réadmission de la République d’Artsakh à la table des négociation en vue d’une pays juste et définitive au Caucase du Sud.

Masis Mayilian et Laurent Wauquiez main dans la main pour signer une déclaration conjointe

Déclaration commune de Monsieur Masis MAYILYAN, Ministre des Affaires étrangères de la République d’Artsakh et de Monsieur Laurent WAUQUIEZ, Président du Conseil régional Auvergne-Rhône Alpes

le mercredi 23 octobre 2019, à Erevan

Les relations entre la République d’Arménie, la République d’Artsakh et les collectivités de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont historiquement riches et profondes. Notre histoire, notre culture, les relations entre nos élus et nos habitants nous rapprochent.

Nous réaffirmons notre attachement sans faille aux principes et idéaux de liberté, de démocratie et d’égalité inscrits au sein des textes fondateurs du droit international et relatifs aux droits de l’Homme. L’exclusion et l’isolement du peuple artsakhiote nuisent à l’exercice de ses droits fondamentaux et sont contraires à cet esprit de liberté, d’égalité et de coopération indispensables à l’établissement d’une paix stable dans la région.

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Affaire Mkhitaryan : « Pourquoi l’Azerbaïdjan n’est pas exclu des compétitions internationales de football ? »

Le joueur Henrikh Mkhitaryan ostracisé par le régime de Bakou en raison de ses origines arméniennes

Dans une tribune publiée par le journal le Monde ce vendredi 24 mai, François Pupponi, Vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh est revenu avec force et conviction sur le scandale de l’éviction par l’Azerbaïdjan du joueur arménien Henrikh Mkhitaryan de la finale de la ligue Europa. Il milite pour un football inclusif à l’image de celui qui se pratiquera lors de la coupe d’Europe de la CONIFA, du 1er au 9 juin en Artsakh.

A l’instar de tous les phénomènes de masse, le football dépasse de loin le monde duquel il ressortit – en l’occurrence celui du sport – pour se révéler de conséquence sur les affaires financières et commerciales souvent ; et politique parfois. En la matière, le Caucase semble être une terre d’élection sur laquelle se produisent de bien curieuses coïncidences de calendrier.

Certains se rappellent peut-être la fameuse « diplomatie du football » qui avait un temps suscité des espoirs de rapprochement entre l’Arménie et la Turquie. En septembre 2008, Abdullah Gül alors le président de Turquie [de 2007 à 2014], avait fait le déplacement d’Erevan à l’invitation des autorités arméniennes pour assister à un match Arménie-Turquie – valant pour la qualification à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L’évènement constitua en fait un espoir sans lendemain puisque dix ans après une tentative de normalisation avortée, Ankara maintient sa frontière fermée avec l’Arménie et n’a toujours pas reconnu le génocide des Arméniens désormais vieux de plus de cent ans.

Mais c’est aujourd’hui du côté de l’Azerbaïdjan que tous les regards se tournent et en direction duquel de nombreuses critiques fusent. Bakou accueillera en effet la finale de Ligue Europa qui mettra aux prises deux clubs anglais, Chelsea et Arsenal. Certaines de ces critiques sont peu justifiées comme celles relatives à l’éloignement de la capitale azerbaïdjanaise. Certes, l’Azerbaïdjan est bien plus en Asie centrale qu’en Europe mais comment ne pas admettre ce pays dans l’Union européenne de football (UEFA) dès lors qu’on y a admis la Russie s’étendant jusqu’à Vladivostok, ou Israël au Proche-Orient ?

Guy Teissier : « Nikol Pachinian met l’Azerbaïdjan et le groupe de Minsk au pied du mur »

Dans un article publié hier par L’incorrect, Guy Teissier, Député des Bouches-du-Rhône et Président du Groupe d’Amitié France-Artsakh revient sur les évolutions positives impulsées par le nouveau Premier ministre arménien à propos de l’Artsakh. Guy Teissier encourage la diplomatie française à ne pas se laisser marginalisée.

La suite sur L’incorrect
Guy Teissier salue Nikol Pachinian