François Pupponi, une nouvelle tête pour le Cercle d’Amitié France-Artsakh

François Pupponi, nouveau Président du Cercle d’Amitié

Le Cercle d’Amitié France-Artsakh change de direction. A partir du 7 juillet, la principale structure politique française de soutien à la République d’Artsakh et à la mise en œuvre d’une paix juste dans le Sud-Caucase sera présidée par François Pupponi, député MoDem et Démocrates Apparentés du Val d’Oise.

M. Pupponi succède à Guy Teissier (député LR des Bouches-du-Rhône) qui avait lui-même pris en charge la présidence du Cercle en juillet 2018, pour un mandat de trois ans.

« L’action entreprise par mon prédécesseur est remarquable » a indiqué François Pupponi en soulignant que, sous la présidence de Guy Teissier, le Cercle avait pris d’innombrables initiatives. « Par son engagement sans faille pour la cause arménienne et plus particulièrement pour l’Artsakh, mon prédécesseur a su rassembler au-delà du Cercle puisque son action a contribué à ce que notre Assemblée nationale invite le gouvernement à reconnaitre cette République. Il a également su convaincre de nombreux responsables politiques d’adhérer à cette juste cause et notre Cercle rassemble désormais une soixantaine d’élus » a détaillé François Pupponi.

Les nouveaux vice-présidents du Cercle seront à leur tour annoncés sous peu.

« Nous commençons ce nouveau mandat dans les circonstances difficiles de l’après-guerre, où la démocratie artsakhiote, abandonnée par la communauté internationale, a été fragilisée par le conflit et où les territoires de la République occupés par l’Azerbaïdjan sont encore plus importants qu’avant » a averti François Pupponi en rappelant que « les régions de Chouchi et d’Hadrout sous occupation azerbaïdjanaise ont subi un véritable nettoyage ethnique comme les régions de Chahoumian en 1994 ».

Le Cercle souligne que la plupart des habitants des zones occupées ont pu trouver refuge dans la zone libre où leurs conditions d’existence restent néanmoins précaires en raison de l’absence de reconnaissance de la communauté internationale.

Le nouveau président du Cercle entend faire « de la restauration des droits inaliénables des populations natives d’Artsakh » la priorité de son mandat, insistant sur le fait qu’il ne peut y avoir « de paix et de sécurité sans justice ». Une position approuvée par Guy Teissier, président sortant, qui a indiqué qu’il resterait « membre du Cercle et solidaire de toutes ses initiatives ».

Le Cercle d’Amitié rappelle qu’il a pour mission de contribuer au renforcement de la sécurité du Caucase du Sud et au développement régional en rompant l’isolement international du peuple de l’Artsakh et en favorisant un espace de dialogue et d’échange entre les peuples de la région.