Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue la République d’Artsakh et lui réaffirme son soutien à l’occasion du 30ème anniversaire de sa déclaration d’indépendance. A cette occasion, le Cercle exprime son admiration pour la capacité de cet Etat non reconnu par la communauté internationale à avoir maintenu avec succès le fonctionnement de ses institutions démocratiques fondées sur les principes de l’Etat de droit en dépit de l’agression azerbaïdjanaise et de l’amputation territoriale qui en résulte.
« Il faut le dire et s’en réjouir : la République d’Artsakh est toujours debout et vivante. Elle témoigne de la capacité supérieure de résilience des démocraties face aux dictatures les plus infâmes » a déclaré François Pupponi, nouveau Président du Cercle d’Amitié. « Nous sommes pour notre part convaincus de l’avenir de cet Etat et de sa population et continuerons, comme nous l’avons toujours fait, de travailler dans l’objectif de sa reconnaissance comme facteur de paix et de stabilité régionale » a-t-il poursuivi.
La République d’Artsakh a déclaré son indépendance le 2 septembre 1991 en conformité avec la législation soviétique alors en vigueur. Cette indépendance a constitué la réponse à la discrimination raciale et aux massacres des Arméniens organisés par le régime azerbaïdjanais, dont l’actualité a été confirmée par l’agression et les crimes de guerre perpétrés par ce régime entre septembre et novembre 2020.
« L’Artsakh doit désormais se reconstruire. Le pays nécessite des infrastructures supplémentaires pour satisfaire aux besoins les plus élémentaires des réfugiés en provenance des territoires occupés par l’Azerbaïdjan – notamment ceux de Chouchi et d’Hadrout » a indiqué François Pupponi. « A cet égard, nous mettrons tout en œuvre pour que la parole politique de la France engagée par le Président Macron se traduise par des actions humanitaires concrètes dans la zone libre du territoire de la République d’Artsakh. Nous espérons que les services de l’Etat répondront favorablement à notre démarche » a expliqué le Président du Cercle d’Amitié.
Le Cercle d’Amitié rappelle que – témoignant d’une forte volonté de se maintenir dans leur pays et de le développer – les quelques 150 000 Arméniens autochtones de la République d’Artsakh ont presque intégralement recouvré la République d’Artsakh qu’ils avaient fui pour partie au plus fort du conflit. Certains réfugiés des zones occupées survivent dans des conditions de fortune. Dans ses visées génocidaires et expansionnistes, l’objectif de la dictature azerbaïdjanaise est de vider l’Artsakh de sa population arménienne comme elle l’a fait par le passé pour d’autres régions peuplées d’Arméniens, comme le Nakhitchevan et la région de Chahoumian.