Le Cercle d’Amitié France-Artsakh relève avec consternation les propos tenus ce lundi 22 mai par Nikol Pachinian, le Premier ministre de la République d’Arménie, selon qui « l’Arménie reconnaît l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan sur 86 600 kilomètres carrés, en supposant que l’Azerbaïdjan reconnaisse le territoire arménien de 29 800 kilomètres carrés ».
Observateur attentif des processus en cours, le Cercle considère que les conditions dans lesquelles cette déclaration – qui fait fi du choix exprimé par les populations artsakhiotes concernées – a été extorquée ne peuvent conduire à une décision librement consentie dans le cadre de négociations juste et agréées. Cette déclaration est en conséquence nulle et non avenue.
Le Cercle exhorte la communauté internationale, et singulièrement la France, à jouer leur rôle en mettant en place les conditions conformes aux principes de la Charte des Nations unies d’une négociation justes et équilibrée entre les trois parties au conflit que sont l’Arménie, l’Artsakh et l’Azerbaïdjan, plutôt que d’accompagner un processus inique et de s’en rengorger.
Dans l’attente, le Cercle d’Amitié France-Artsakh rappelle que la République d’Artsakh s’est autodéterminée en 1991 en pleine conformité avec les dispositions du droit international. En conséquence, le Cercle continue de soutenir cette république libre et indépendante et appelle tous les élus français à en faire de même, en cohérence avec les valeurs de justice et de démocratie qui sont les nôtres.