Paris, le 7 mars 2024 – Le Cercle d’Amitié France-Artsakh exprime son indignation et sa condamnation la plus ferme à l’égard de l’entreprise de destruction du Parlement de l’Artsakh commise par l’Azerbaïdjan.
Des images et vidéos choquantes qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux montrent le Parlement de la République autodéterminée d’Artsakh réduit en ruines par les bulldozers azerbaïdjanais. Ces menées inqualifiables constituent autant de tentatives flagrantes d’effacer l’identité politique arménienne de l’Artsakh. Les images satellites suggèrent que ces actes odieux ont débuté en février 2024. Cette destruction est un affront à l’histoire, à la culture et à la dignité du peuple artsakhiote. Ces actions barbares s’inscrivent dans une série d’attaques contre le patrimoine culturel arménien. Elles font suite à la profanation du monument à Charles Aznavour, ainsi qu’à d’autres actes de vandalisme visant des sites historiques et des cimetières.
Il est indéniable que ces actes odieux s’inscrivent dans le cadre du nettoyage ethnique et culturel perpétré par l’Azerbaïdjan à l’encontre des Arméniens d’Artsakh. La destruction délibérée de bâtiments historiques, y compris d’églises et de monuments, ne peut être interprétée autrement que comme une tentative systématique d’effacer l’histoire et l’identité du peuple arménien dans la région.
« Il est très clair qu’en conduisant ces actions délibérées, l’Azerbaïdjan vise à faire de l’Artsakh une terre brulée et stérile interdisant toute perspective de retour de ses habitants arméniens originels » a précisé François Pupponi, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Cette dictature qui a déjà violé les décisions de la Cour Internationale de Justice continue donc de la défier en s’opposant au retour des Arméniens que celle-ci a ordonné. Le régime de Bakou défie également par ce geste toute la communauté internationale qui exige ce retour des Arméniens sur leur terre d’Artsakh » a continué François Pupponi.
Face à cette escalade de destruction et de déshumanisation, il est impératif que les institutions internationales et les acteurs de la communauté internationale réagissent sans délai. L’inaction face à de tels actes de vandalisme menace non seulement le patrimoine culturel et historique artsakhiote mais encourage également la répression des idéaux démocratiques dans la région.
En condamnant avec la plus grande vigueur ces actes de vandalisme, François Pupponi a également souligné que « ces destructions délibérées d’un Parlement – c’est-à-dire d’un lieu où s’élaborent le dialogue et le lien sociale – indiquent clairement qu’à travers l’identité arménienne de l’Artsakh, c’est aussi la culture démocratique et les ferments de la paix que Bakou cherche à anéantir. C’est notre devoir de protéger et de préserver l’héritage des générations passées pour les générations futures ».