Les attaques massives de Bakou repoussées cette nuit par les forces du Haut-Karabagh montrent que le régime actuel d’Azerbaïdjan ne peut pas être considéré comme un partenaire fiable par la communauté internationale. Le Cercle appelle à des sanctions internationales.
C’est avec une vive émotion que le Cercle d’Amitié France-Karabagh prend connaissance de l’attaque militaire de grande ampleur lancée par l’Azerbaïdjan dans la nuit du 1er au 2 avril sur la ligne de contact avec la République du Haut-Karabagh. Les actions offensives menées par Bakou constituent une violation du cessez-le-feu d’une gravité inédite.
Les assaillants ont employé de l’artillerie lourde, des chars et des hélicoptères de combat. Pour la première fois depuis 1994, ils ont également ciblé en profondeur les populations de villes karabaghiotes au sein desquelles elles ont fait des victimes civiles, notamment des enfants.
« Nous voulons faire part de notre légitime colère face à cette nouvelle agression meurtrière. Nous assurons les autorités du Haut-Karabagh de notre total soutien et lui exprimons notre soulagement que les mesures défensives mises en place aient efficacement permis de stopper net ces attaques » a indiqué François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié France-Karabagh.
La vigoureuse réaction des forces karabaghiotes a provoqué de lourdes pertes parmi les assaillants en détruisant notamment des hélicoptères d’attaque et des drones. Ce matin, les opérations se poursuivent avec une intensité moindre. Des pertes militaires sont également à déplorer du côté karabaghiotes.
Le Cercle d’Amitié France-Karabagh condamne avec la dernière fermeté ces attaques qui démontrent l’absence de volonté du pouvoir azerbaïdjanais d’atteindre une paix juste et définitive avec la République du Haut-Karabagh.
« Ces attaques surviennent alors même qu’Ilham Aliev donnaient hier de perfides assurances de bonne volonté au secrétaire d’Etat américain John Kerry. La France – et les autres puissances coprésidentes du groupe de Minsk de l’OSCE – doivent prendre toute la mesure de ce que cela signifie : Cela signifie que la parole de l’Azerbaïdjan ne vaut rien et que seule compte la volonté belliqueuse du clan au pouvoir » a déclaré François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié France-Karabagh.
Face à ces nouvelles démonstrations de la menace que fait peser l’Azerbaïdjan sur la paix et la sécurité régionale, le Cercle d’Amitié France-Karabagh appelle la communauté internationale à mettre en place un régime de sanctions à l’encontre du pouvoir de Bakou.