Un Charte d’Amitié ratifiée sous le signe de l’espoir et dans l’optique de renforcer les échanges économiques et culturels.
Dimanche 5 octobre, à l’occasion d’un déplacement au Haut-Karabagh, Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence a signé une Charte d’Amitié liant sa municipalité à la ville de Chouchi. Après les Pennes-Mirabeau et Vienne, Bourg-lès-Valence est la troisième commune française à s’engager ainsi dans l’accompagnement d’une municipalité de la République du Haut-Karabagh. Continuer la lecture de « Marlène Mourier jumèle Bourg-lès-Valence et Chouchi au Haut-Karabagh »
La délégation française reçue par Achod Ghoulian, Président de l’Assemblée nationale
Du 7 au 12 septembre, une délégation de parlementaires français s’est rendue au Haut-Karabagh, un territoire autodéterminé du Caucase du Sud majoritairement peuplé d’Arméniens. Le sénateur Alain Néri (PS) et l’ex-député Jacques Remiller (UMP), membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh, livrent leurs impressions à l’issue de ce voyage d’études.
JOL Press : Pouvez-vous préciser dans quel cadre s’inscrivait ce déplacement au Haut-Karabagh ?
Alain Néri : Comme vous le savez, la République autodéterminée du Haut-Karabagh n’est pas encore reconnue par la communauté internationale. La délégation que je présidais s’est donc rendue à titre privé au Haut-Karabagh pour se rendre compte par elle-même de la réalité institutionnelle et sociale du pays et pour tenter de dégager des pistes qui puissent contribuer à normaliser la situation. Pour trois d’entre nous, ce voyage constituait une première et nous permet de témoigner du vécu concret d’une population, au-delà des postures et des discours des chancelleries souvent loin du terrain.
Jacques Remiller : Absolument ! Notre déplacement relève de la diplomatie parlementaire et s’inscrit dans ce que les experts appellent des mesures d’instauration de la confiance. C’est en quelque sorte un accompagnement ou une substitution par la société civile de la diplomatie officielle des Etats et des gouvernements. En ce qui me concerne, il s’agissait de mon cinquième déplacement au Haut-Karabagh et je peux témoigner des changements observés.
Le Groupe d’Amitié Lituanie-Karabagh est le premier intergroupe parlementaire officiel à avoir vu le jour dans le monde. Il est dûment enregistré à la Seimas de Lituanie. Un délégation de ce groupe s’est rendue fin août 2014 au Haut-Karabagh.
Ses membres subissent depuis lors des pressions et des menaces de la part de l’Azerbaïdjan. Il a paru nécessaire et naturel au Groupe d’Amitié France-Karabagh de lui exprimer toute sa solidarité.
Lettre envoyée par le Cercle d’Amitié au Groupe d’Amitié Lituanie-Karabagh
Deux membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh et deux de leurs collègues approfondissent leur connaissance de la société et des institutions karabaghiotes.
Les 4 parlementaires français et M. Achod Ghoulian (à droite, de profil)
Une délégation de quatre parlementaires français effectue actuellement un voyage d’étude au Haut-Karabagh. Débutée le lundi 8 septembre, cette visite se terminera le 12 septembre prochain. Elle rassemble MM. Jean Bizet (sénateur UMP), Jean-Marc Germain (député, PS), Alain Néri (sénateur, PS) et Jacques Rémiller (ancien député, UMP). MM. Néri et Rémiller sont membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh.
Tribune cosignée par Arlette Grosskost (UMP), François Pupponi (PS) et François Rochebloine (UDI), tous trois membres du Cercle d’Amitié et publiée par le Monde le 2 septembre 2014.
Karen Petrosyan
La décapitation par l’Etat islamique du journaliste américain James Foley a déclenché à juste titre une réprobation internationale. La plupart des grands médias ainsi que les principaux réseaux sociaux ont immédiatement indiqué qu’ils censureraient les images de l’exécution, au nom de la dignité du journaliste assassiné et afin de ne pas faire de « publicité » à l’organisation criminelle qu’est l’Etat islamique.
Quelques jours auparavant, une exécution somme toute similaire s’est déroulée. Elle a également été dûment filmée par les nervis du régime au nom duquel elle a été perpétrée. Elle est visible sur les réseaux sociaux. La victime était également un civil et ses bourreaux n’avaient même pas l’excuse de pouvoir le considérer comme un propagandiste ennemi. Il est vrai que – avant de le mettre à mort – ils ont pris soin d’affubler leur prisonnier – capturé en jean et en baskets – d’un treillis militaire afin de le présenter comme un agent des forces spéciales adverses. Continuer la lecture de « Il faut en finir avec le régime d’Ilham Aliev en Azerbaïdjan »