Mardi 28 mai – Depuis plusieurs mois, Anne Hidalgo, maire de Paris, appelle au boycott de la COP29, prévue à Bakou, en Azerbaïdjan. Le Cercle d’Amitié France-Artsakh se réjouit du vote à l’unanimité du vœu présenté par Rémi Féraud au Conseil de Paris le 24 mai dernier, demandant que la France ne participe pas à la prochaine édition de la conférence internationale sur le climat.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue cette décision unanime du Conseil de Paris, qui envoie un signal fort à la communauté internationale. Ce vote est une prise de position claire contre les pratiques répressives et autoritaires du régime azerbaïdjanais. La lutte contre le changement climatique ne doit en aucun cas se faire au détriment des droits humains et des principes démocratiques fondamentaux.
A l’instigation de Bruno Retailleau, président des Républicains (LR) et du groupe d’information internationale sur le Haut-Karabagh au Sénat, et de Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié interparlementaire France-Arménie au Sénat, la Chambre Haute a tenue une conférence exceptionnelle rassemblant un grand nombre d’acteurs humanitaires travaillant en Arménie de manière générale ou en faveur des réfugiés d’Artsakh en particulier.
Retrouvez ci-dessous la vidéo de cette conférence et le communiqué du Sénat
Paris, le 7 mars 2024 – Le Cercle d’Amitié France-Artsakh exprime son indignation et sa condamnation la plus ferme à l’égard de l’entreprise de destruction du Parlement de l’Artsakh commise par l’Azerbaïdjan.
Mercredi 21 février 2024, Paris, jour historique pour la France, mais également pour l’Arménie. L’entrée de Missak Manouchian au Panthéon est un événement historique pour nos deux pays, une reconnaissance d’un « français non par le sang reçu, mais par le sang versé ».
Le sacrifice de Missak Manouchian témoigne de l’engagement de tous les Arméniens envers la France, au nom de ce lien indéfectible qui trouve ses racines il y a dix-sept siècles.
Parmi les vingt-trois hommes fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944 figurait son ami Armenak Manoukian, natif de Chouchi, ville d’Artsakh tombée aux mains de la dictature azerbaïdjanaise en octobre 2020. Le groupe Manouchian comptait de nombreux autres Arméniens, H. Tebirianexécuté à Trondes, mais aussi H. Karayan, A. Tchakarian, A. Konstantinian, M. Mavian, D. Vosguiritchian, qui furent envoyés à Bordeaux, à Lyon ou en Meurthe-et-Moselle après l’exécution de leur chef.
Mercredi 14 février, la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale a adopté une proposition de résolution présentée par Anne Laurence Petel, Rapporteure et Présidente du groupe d’amitié France-Arménie, visant à dénoncer le nettoyage ethnique au Haut-Karabagh, à soutenir militairement l’Arménie, et à sanctionner l’Azerbaïdjan en cas de violation de l’intégrité territoriale de la République d’Arménie.
Exécution à bout portant de prisonniers arméniens par les tueurs azerbaïdjanais sur le territoire arménien le 13 septembre 2022
La Commission pour la Défense des Droits Fondamentaux du Peuple d’Artsakh a récemment publié une déclaration dans laquelle elle affirme son engagement en faveur des droits du peuple d’Artsakh, notamment son droit au retour collectif dans sa patrie.
La Commission pour la Défense des Droits Fondamentaux du Peuple d’Artsakh a été créée le 18 janvier 2024, en réponse au nettoyage ethnique infligé à l’Artsakh par la dictature d’Azerbaïdjan en septembre dernier. Sa création survient dans un contexte marqué par la décision de la Cour Internationale de Justice (CIJ) du 17 novembre 2023 qui exige de l’Azerbaïdjan qu’il garantisse le retour sûr et sans entrave des populations déplacées de force. Face à ce nettoyage ethnique, la Commission a été mandatée par l’Assemblée nationale en exil de la République d’Artsakh pour défendre les droits fondamentaux du peuple d’Artsakh et pour œuvrer à leur réinstallation collective dans leur patrie dans des conditions sûres et dignes.
Le Sénat a adopté hier à la quasi-unanimité (336 voix pour ; 1 seule voix contre) une proposition de résolution transpartisane visant à condamner l’offensive militaire de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabagh et à prévenir toute tentative d’agression et de violation de l’intégrité territoriale de l’Arménie, appelant à des sanctions envers l’Azerbaïdjan et demandant la garantie du droit au retour des Arméniens au Haut-Karabagh.
François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Le 17 novembre 2023, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a rendu une ordonnance quelques semaines après l’agression militaire perpétrée par les forces armées azerbaïdjanaises le 19 septembre 2023, violant les principes fondamentaux du droit international et provoquant un nettoyage ethnique des Arméniens du Haut-Karabagh. Dans le même temps, d’autres mesures ont été prises en Europe et aux Etats-Unis pour permettre le droit et le retour des Artsakhiotes sur leurs terres historiques.
L’ordonnance de la CIJ entérine le droit absolu des Arméniens du Haut-Karabagh à y retourner librement en sécurité. La Cour conclut notamment que l’Azerbaïdjan doit veiller à ce que toute personne ayant quitté le Haut-Karabakh après le 19 septembre 2023 et qui souhaiterait y retourner soit en mesure de le faire en toute sécurité, librement et rapidement et que toute personne qui y serait retournée et qui souhaiterait y rester ne fasse pas l’objet de recours à la force ou d’intimidation susceptible de l’inciter à fuir. Par ailleurs, la Cour a engagé la République d’Azerbaïdjan, de protéger et de préserver les documents et registres liés à l’enregistrement, à l’identité, et à la propriété privée des Arméniens du Haut-Karabagh.