Une première rencontre entre les maires de Bourg-lès-Valence, de Valence et le représentant permanent en France de la république d’Artsakh
Lors
du dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des Associations
Arméniennes de France) qui s’est tenu le 29 février dernier, le chef de
l’Etat s’est prononcé sur les
chartes d’amitié entre les collectivités territoriales de France et
d’Artsakh (Haut-Karabagh).
Le président de la République a ainsi proposé
la création d‘un groupe de travail conduit par les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur
« avec les collectivités qui le souhaitent » pour réfléchir au cadre futur de la coopération engagée ou à venir entre les collectivités des deux pays, France et Artsakh.
Les membres du Cercle d’Amitié France-Artsakh ont
accueilli avec bienveillance les propos du Président de la République sur la
réalisation de projets opérationnels et contacteront les ministères concernés
pour examiner les conditions de leur mise en œuvre.
Le président Macron au dîner du CCAF (crédit : Elysée.fr)
Le 29 janvier, Le Président de la République s’est exprimé au cours d’une allocution prononcée au diner annuel du Conseil de Coordination des Organisations Arménienne de France (CCAF). C’est la deuxième fois qu’Emmanuel Macron participait à un tel évènement, comme l’avaient fait avant lui ses prédécesseurs.
Répondant sur toute une série de sujets aux deux
co-présidents du CCAF, MM. Mourad Papazian et Ara Toranian, le Président de la
République a affirmé que « la dignité et la solidarité humaines ne se
divisent pas » avant d’aborder la situation prévalant en République
autodéterminée d’Artsakh. Rappelant les responsabilités de la France en tant
que co-présidente du groupe de Minsk de l’OSCE, Emmanuel Macron a indiqué que
Paris fera « primer le droit au service des populations ».
Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
« Je voudrais tout d’abord remercier les
co-présidents du CCAF d’avoir interpellé le Président Macron sur les attentes
des Artsakhiotes envers la France, notre pays qu’ils voient comme un Etat
influent, protecteur et intransigeant dès lors que des questions de droits
fondamentaux sont en jeu » a indiqué Guy Teissier le Président du
Cercle d’Amitié France-Artsakh.
30ans après les massacres de Bakou, l’Azerbaïdjan continue
de faire du racisme anti-arménien une priorité politique d’Etat.
Guy Tessier
Député des Bouches-du-Rhône
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh s’associe aux Arméniens du monde entier et aux autorités de la République d’Artsakh pour commémorer le trentième anniversaire des massacres de Bakou.
Ce jour-là, sur instruction des dirigeants de la République Socialiste
Soviétique d’Azerbaïdjan, des centaines d’Arméniens ont été victimes de pogroms
organisés au sein de la capitale azerbaïdjanaise. Le bilan officiel avait alors
fait état de 90 morts et de plus de 700 blessés. Ce pogrom et ceux survenus en
février 1988 à Soumgaït (banlieue de Bakou) et en novembre 1988 à Kirovabad ont
constitué la réponse de l’Azerbaïdjan aux demandes démocratiques formulées
pacifiquement par les Arméniens du Haut-Karabagh.
« Ces massacres ont procédé
de la vision discriminatoire de la société promue par les autorités
azerbaïdjanaise, vision qui continue jusqu’aujourd’hui de structurer la
politique du régime de Bakou » a déclaré Guy Teissier, président du
Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Dans
ces conditions, l’indépendance de la République d’Artsakh constitue la seule
garantie raisonnable du droit à la vie de la population arménienne qui la
constitue » a-t-il précisé.
Des rescapés des massacres de Bakou arrivent en Arménie (1990)
Le Cercle rappelle que les pogroms de Soumgaït, de Kirovabad et de
Bakou ont constitué le prélude d’une vaste offensive azerbaïdjanaise visant à
éradiquer la totalité de la population arménienne du Haut-Karabagh. Cette
guerre imposée par l’Azerbaïdjan mais gagnée par les Arméniens du Haut-Karabakh
en 1994 conduisit ces derniers à proclamer leur indépendance pour échapper à
l’extermination. Il rappelle également qu’à de nombreuses reprises Ilham Aliev,
le Président autoritaire d’Azerbaïdjan a ciblé « les Arméniens du monde
entier » comme « ennemis de l’Azerbaïdjan » et que cette ligne
politique azerbaïdjanaise constante et assumée constitue l’obstacle majeur à
l’établissement d’une paix définitive au Sud-Caucase.
« Pour entamer des
négociations, il faut au préalable reconnaître l’existence de la partie adverse
et ne pas bafouer ses droits inaliénables. Quand le Président azerbaïdjanais
décore et récompense l’assassin arménophobe Ramil Safarov, quand il fait bruler
les livres d’auteurs arméniens, quand il arrête des touristes ayant visité
l’Artsakh ou quand il fait raser le patrimoine culturel arménien de son pays,
cela montre qu’il n’est pas prêt à négocier et encore moins à conclure la
paix » a souligné Guy Teissier.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle le groupe de Minsk de l’OSCE
à prendre en compte la réalité politique de la situation prévalant au Sud
Caucase et de la nature des Etats partie au conflit pour imposer le retour de
la République d’Artsakh à la table des négociations en conformité avec les
dispositions de l’accord de cessez-le-feu de 1994.
Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh
salue les prises de positions fortes et engagées exprimées récemment par
différentes personnalités et formations politiques françaises à propos de
l’Artsakh. Il souligne qu’au-delà de leur diversité – voire de leur opposition
– ces forces représentent désormais la quasi-totalité du spectre politique
national.
« La question du droit à la vie et la dignité des Artsakhiotes, leur
légitimité à construire un Etat indépendant, démocratique et souverain, font
désormais l’unanimité en France » a indiqué Guy Teissier, le Président
du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le
gouvernement et le Quai d’Orsay doivent en tenir compte en exprimant des
positions conformes à
celles de la représentation nationale sur cette question qui engage les
valeurs de la France » a poursuivi Guy Teissier.
Protéger les populations du Haut-Karabagh pour bâtir la paix dans le Caucase du Sud
Depuis 2016, les accrochages et les violations du cessez-le-feu de la part de l’Azerbaïdjan se multiplient contre le Haut-Karabagh, territoire qu’il convoite depuis longtemps et dont la population est très majoritairement arménienne. A tout moment, un quart de siècle de négociations risque d’être réduit à néant par des combats de haute intensité pouvant déboucher sur un conflit majeur. Le président turc Recep Erdogan enchaîne les déplacements à Bakou, fait monter les tensions et a encore jeté de l’huile sur le feu en déclarant tout récemment qu’il «soutiendra l’Azerbaïdjan jusqu’au bout» contre l’Arménie.
Compte-tenu de ses relations avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie mais aussi en raison de son implication dans la coprésidence du groupe de Minsk, la France ne peut que s’inquiéter de ces évolutions périlleuses qui tournent le dos à une résolution pacifique du conflit.
Au terme d’un long processus qui a débuté avec le délitement de l’Union soviétique, et conformément au droit en vigueur à cette époque, l’Assemblée nationale de la République du Haut-Karabagh a proclamé son indépendance le 2 septembre 1991. Deux mois plus tard, un référendum libre et démocratique entérinait à une très large majorité cette décision.
Ce vendredi 20 septembre, le Département
de l’Isère et la région de Hadrout (Haut-Karabagh) ont signé une charte d’amitié.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Jean-Pierre Barbier, président du Conseil départemental de l’Isère et de
son homologue Kamo Pétrossian, président de la région de Hadrout. Patrick
Curtaud, Vice-président du Département et adjoint au maire de Vienne a
également participé à la cérémonie qu’il a grandement facilité en tant que
membre du Cercle d’amitié France-Artsakh.
En répondant à l’appel du CCAF, des élus français renouvellent
leur marque de soutien à la République d’Artsakh
Une nouvelle
délégation française rassemblant députés et sénateurs de toutes tendances se
rendra en Artsakh du mardi 10 au vendredi 14 septembre. Répondant favorablement
à l’appel lancé le 5 février dernier par MM. Franck Papazian et Ara Toranian,
co-présidents de Comité de Coordination des Organisations Arméniennes de France
(CCAF), la délégation sera conduite par Guy Teissier, président du Cercle
d’Amitié France-Artsakh. Elle comprend des parlementaires membres du Cercle
tels Valérie Boyer (LR), Danièle Cazarian (LREM), Mohamed Laqhila (MoDem) et
d’autres qui ne le sont pas comme Jean-Pierre Cubertafon (MoDem), Guillaume
Kasbarian (LREM) ou le sénateur Pierre Ouzoulias (PC).
Le Cercle d’Amitié France
–Artsakh félicite les autorités législatives et exécutives d’Artsakh à
l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la République, survenue voici
28 ans, le 2 septembre 1991. Le Cercle souligne combien cet évènement historique
a contribué à la chute de l’URSS en participant à l’essor de la démocratie au
Sud-Caucase.
Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
« Le rattachement par l’Union soviétique de la région autonome du
Haut-Karabagh à l’Azerbaïdjan était dépourvue de toute légitimité historique. Cet
Azerbaïdjan soviétique avait de surcroît restreint arbitrairement et
artificiellement les frontières de cette RDA du Caucase qu’était alors le Haut-Karabagh »
a expliqué Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le formidable mouvement démocratique par
lequel les Artsakhiotes ont voté leur indépendance et demandé leur rattachement
à l’Arménie voisine est parfaitement similaire aux évènements concomitant ayant
conduit à la réunification de l’Allemagne » a poursuivi Guy Teissier.
Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence et vice-présidente du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Marlène Mourier, Maire de
Bourg-lès-Valence, a annoncé ce vendredi 14 juin son intention de faire appel
de l’arrêt du tribunal administratif annulant la charte d’amitié qu’elle avait
signée en octobre 2014 avec Artsvik Sargsian, Maire de Chouchi en Artsakh.
« Je m’inscris en faux face à l’interprétation du tribunal administratif
qui a jugé cette charte illégale. Je reste persuadée de sa conformité aux
dispositions légales et j’annonce que je vais faire appel de ce jugement »
a indiqué Marlène Mourier, s’appuyant sur les propos tenus par le Président de
la République, Emmanuel Macron, lors du dîner du CCAF du 5 février dernier qui
avait assuré que la censure de l’Etat ne toucherait pas les projets relevant
des domaines éducatif et humanitaire qui représentent pourtant l’essentiel du
contenu des chartes d’amitié.
Communiqué de presse commun des maires de Valence et Bourg-lès-Valence
Nous prenons acte avec consternation de l’annulation simultanée par le tribunal administratif de Grenoble des Chartes d’amitié signées par Valence, Bourg-lès-Valence, Bourg-de-Péage et le département de la Drôme avec des communautés locales et territoriales de la République d’Artsakh.
Marlène Mourier, maire de Bourg-Lès-Valence
Nicolas Daragon, Maire de Valence
Bien que la Constitution
française n’interdise en rien aux collectivités territoriales de mener des
actions extérieures, les Chartes signées constituent de simples déclarations
d’amitié qui invitent à développer l’amitié entre nos populations dans les
domaines du sport, de la culture et de l‘éducation.