Pourquoi il faut soutenir le Haut-Karabagh

Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh
Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh

Enclave arménienne en Azerbaïdjan, république autodéterminée, ce petit pays se développe vite, et surtout avec un modèle social qui associe toute la population à la croissance. Par Jean-Paul Bret, Maire de Villeurbanne, ancien député, François Pupponi, Député-Maire (PS) de Sarcelles, Jean-Marc Germain, Député (PS) des Hauts-de-Seine.

Source: la Tribune – 11 septembre 2015

Nous sommes plusieurs élus français – députés, sénateurs ou élus locaux – à soutenir le développement de la jeune République du Haut-Karabagh en ayant intégré le Cercle d’Amitié France-Karabagh. A l’heure où la crise redouble en Europe, le moment nous semble propice d’expliquer les raisons d’un tel engagement.

La République du Haut-Karabagh, c’est 150 000 habitants sur un territoire de la taille de deux départements français, située au Caucase du Sud entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et l’Iran. Ce pays autodéterminé qui n’a pas encore atteint le stade de la reconnaissance internationale ne présente pas stricto sensu d’intérêt stratégique pour la France ; il représente plus et il représente mieux car il a fait de la France un modèle de développement.

Les bénéfices de la démocratie sociale

Notre pays s’est construit par la recherche d’une prospérité partagée, dans le cadre d’une économie qui associe la liberté d’entreprendre au progrès social pour maintenir la cohésion de notre société.

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Législatives au Haut-Karabagh: Quand la démocratie se renforce dans le Caucase du Sud

François Rochebloine, Georges Colombier et Emmanuel Mandon ont fait partie des observateurs internationaux ayant supervisé les élections législatives qui se sont déroulées le dimanche 3 mai 2015 au Haut-Karabagh. Ils prennent position dans une tribune parue dans l’Express ce vendredi 8 mai.

Ce dimanche 3 mai, se tenait dans la jeune République du Haut-Karabagh, pour la sixième fois, des élections législatives libres. Observateurs de ce scrutin, nous avons pu mesurer tout à la fois les aspirations profondes et authentiques de la population et la détermination des responsables politiques, toutes sensibilités confondues, à faire de ce petit pays de 150 000 habitants, non reconnu par la communauté internationale, un Etat de droit, une référence pour cette région du Sud Caucase.

Nous avons accepté l’invitation lancée par les autorités de la RHK car il nous semblait important d’encourager le processus démocratique initié depuis la déclaration d’indépendance de 1991.

Plus d’une centaine d’observateurs, issus de 25 pays, ont été mobilisés pour assurer la transparence de ce rendez-vous électoral, où 7 formations politiques et 200 candidats étaient en compétition, pour 33 sièges à pourvoir.

Le scrutin s’est déroulé dans de bonnes conditions, selon la norme admise par les grandes démocraties occidentales. Dans le calme et la sérénité requise, plus de sept électeurs sur dix se sont rendus aux urnes, comme nous avons pu le constater dans une trentaine de bureaux de vote situés dans la capitale et plusieurs villages plus ou moins éloignés de celle-ci.

 Placé sous le contrôle d’une Commission électorale centrale, le scrutin a fait l’objet cette année d’un renforcement des procédures et d’une mobilisation de moyens humains et matériels qui ont permis de garantir la sincérité des opérations de vote (organisation des bureaux de vote, affichage des listes électorales, surveillance pluraliste des opérations de vote et de dépouillement par les représentants des partis politiques et des candidats…).

Malgré ces efforts très louables et remarquables, hélas, nous constatons que les instances internationales de même que la presse – à de rares exceptions près- ont globalement ignoré ce rendez-vous, comme elles l’ont d’ailleurs fait régulièrement dans le passé.

Cette situation est déplorable, et particulièrement injuste eu égard au principe élémentaire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le peuple libre et souverain du Karabagh serait-il ainsi condamné à vivre en marge de la société des nations ? Il nous semble que cette approche est profondément erronée et qu’elle relève d’une erreur et d’une faute.

Il y a ici une erreur grossière, car les États constitués ne devraient jamais oublier qu’ils furent tous, à un stade ou à un autre, des expressions spontanées de volontés populaires. Et que ce fut notamment le cas de presque tous les pays issus des processus de décolonisation, gagnant leur indépendance très souvent de haute lutte. Même des Etats comme les États-Unis et la France s’instaurèrent à la faveur de mouvements révolutionnaires, en lutte contre un ordre établi abusif, inique et autoritaire. Les autorités du Karabagh, ont toujours invoqué le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et sa supériorité dans l’ordre des fins, au droit à l’intégrité territoriale, dans l’ordre des moyens.

Nous pensons qu’il s’agit également d’une faute, car boycotter un Etat qui s’avère exemplaire dans ses institutions et ses pratiques démocratiques depuis près d’un quart de siècle, instille l’idée délétère d’institutions internationales qui n’ont rien à dire. Que le fait de ressasser des principes abstraits et fossilisés, conduit à forger un outil de domination, à légitimer le recours à la force au détriment du droit, tant la reconnaissance internationale a parfois été abusivement accordée au bénéfice de sombres intérêts.

 L’invocation hostile et inconsidérée dans le cas du Haut-Karabagh de ces principes pourrait être interprétée comme une prime à l’intransigeance de l’ancienne puissance coloniale d’Azerbaïdjan qui s’enfonce sous nos yeux dans l’autoritarisme et la corruption. Le risque est grand, qu’une telle iniquité puisse finalement n’entraîner que la radicalisation désespérée d’un peuple karabaghiote modéré, c’est-à-dire l’inverse de ce qui sans doute est recherché. Et plus largement que la défiance en les institutions internationales ne conduise à affaiblir notre modèle démocratique.

Nous sommes pour notre part convaincus qu’il faut accompagner l’Etat de droit là où il s’épanouit, avec pragmatisme et sans présupposé dogmatique pour aider à le parfaire, pour en corriger les balbutiements et pour conforter les pratiques démocratiques au sein d’une nation qui le veut et qui le peut. Si l’on veut pacifier le Caucase du sud, si l’on souhaite sincèrement résoudre la question du Haut-Karabagh, il faut soutenir la démocratie dans la région. Et aujourd’hui, dans la région, la Démocratie, c’est la République du Haut-Karabagh.

François ROCHEBLOINE, Député de la Loire
Georges COLOMBIER, ancien député de l’Isère, membre honoraire du Parlement
Emmanuel MANDON, Conseiller régional Rhône-Alpes

Bakou perpétue le conflit du Haut-Karabagh pour mieux réprimer les forces vives d’Azerbaïdjan

Article_ExpressA l’occasion des commémorations des pogroms de Soumgaït, Sophie Joissains, Marlène Mourier et Michel Amiel, trois élus français – membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh – s’expriment afin de soutenir le groupe de Minsk de l’OSCE dans ses récentes prises de position tenant meilleur compte de la réalité politique de terrain, où la jeune démocratie karabaghiote reste confrontée à la menace du régime autoritaire d’Azerbaïdjan. 

Voilà bientôt 21 ans – le 12 mai 1994 très exactement – que fut signé l’armistice mettant fin aux quatre années du conflit du Haut-Karabagh. Depuis lors, aucun traité de paix n’a été conclu entre les protagonistes – Azerbaïdjan d’une part et République du Haut-Karabagh soutenue par l’Arménie d’autre part. C’est donc toujours une paix précaire qui prévaut dans cette région du Sud-Caucase. Et si un certain optimisme a pu régner dans les années qui ont suivi le cessez-le-feu, il est désormais bien éteint en dépit des efforts méritoires du Groupe de Minsk de l’OSCE en charge d’assister les parties à trouver une issue politique au conflit.

Année après année, semaine après semaine, la tension ne fait que croître le long de la ligne de contact et on ne compte plus les tentatives d’incursion ou les innombrables assassinats de civils perpétrés par les tireurs embusqués. Dernièrement encore, c’est un paysan de 60 ans qui a été froidement abattu par les soldats azerbaïdjanais dans une zone limitrophe de la région arménienne du Tavouche, c’est-à-dire en Arménie même et sur un territoire a priori non disputé. Les tireurs ont visé à l’aveugle une victime innocente.

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La diplomatie douce du Haut-Karabagh séduit les élus français

Marlène Mourier au monastère de Gandzassar
Marlène Mourier au monastère de Gandzassar

En pratiquant une forme originale de  » soft power « , la plus petite des républiques du Sud-Caucase parvient à se tailler une crédibilité institutionnelle enviée dans la région. Dernières victimes consentantes, Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence, et Nicolas Daragon, Maire de Valence.

C’est un franc sourire qui flotte sur le visage de Marlène Mourier lorsqu’elle redescend le chemin du Monastère de Gandzassar, par la douce chaleur de l’été indien qui baigne encore le Caucase méridional en ce début octobre. Sur les pentes caillouteuses couvertes d’herbes folles qui contrastent avec la pelouse proprette entourant l’édifice qu’elle vient de visiter, elle semble déjà entrevoir les partenariats culturels que nourrira Bourg-lès-Valence avec le futur musée de manuscrits arméniens que les autorités du pays projettent d’ouvrir en ce haut-lieu de la Chrétienté du Haut-Karabagh.

Marlène Mourier au Monastère Gandzassar

La veille, Marlène Mourier a signé une Charte d’amitié avec la ville proche de Chouchi, institutionnalisant par là des collaborations déjà existantes entre cette ville symbole de l’identité karabaghiote et Bourg-lès-Valence, commune de la Drôme à forte population d’origine arménienne.  » Cette démarche relevait d’une évidence pour moi  » indique cette élue dynamique qui précise qu’elle l’avait proposée  » voilà déjà six ans « , lorsqu’elle était dans l’opposition. Interrogée sur les motivations d’une telle démarche, elle met en avant  » le poids politique et économique  » des Français d’origine arménienne à Bourg-lès-Valence ainsi que leur  » dynamisme citoyen  » mais aussi l’exemplarité du Haut-Karabagh.

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Le Haut-Karabagh veut assumer son propre destin

La délégation française reçue par Achod Ghoulian, Président de l'Assemblée national
La délégation française reçue par Achod Ghoulian, Président de l’Assemblée nationale

Du 7 au 12 septembre, une délégation de parlementaires français s’est rendue au Haut-Karabagh, un territoire autodéterminé du Caucase du Sud majoritairement peuplé d’Arméniens. Le sénateur Alain Néri (PS) et l’ex-député Jacques Remiller (UMP), membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh, livrent leurs impressions à l’issue de ce voyage d’études.

JOL Press : Pouvez-vous préciser dans quel cadre s’inscrivait ce déplacement au Haut-Karabagh ?

Alain Néri : Comme vous le savez, la République autodéterminée du Haut-Karabagh n’est pas encore reconnue par la communauté internationale. La délégation que je présidais s’est donc rendue à titre privé au Haut-Karabagh pour se rendre compte par elle-même de la réalité institutionnelle et sociale du pays et pour tenter de dégager des pistes qui puissent contribuer à normaliser la situation. Pour trois d’entre nous, ce voyage constituait une première et nous permet de témoigner du vécu concret d’une population, au-delà des postures et des discours des chancelleries souvent loin du terrain.

Jacques Remiller : Absolument ! Notre déplacement relève de la diplomatie parlementaire et s’inscrit dans ce que les experts appellent des mesures d’instauration de la confiance. C’est en quelque sorte un accompagnement ou une substitution par la société civile de la diplomatie officielle des Etats et des gouvernements. En ce qui me concerne, il s’agissait de mon cinquième déplacement au Haut-Karabagh et je peux témoigner des changements observés.

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Il faut en finir avec le régime d’Ilham Aliev en Azerbaïdjan

Tribune cosignée par Arlette Grosskost (UMP), François Pupponi (PS) et François Rochebloine (UDI), tous trois membres du Cercle d’Amitié et publiée par le Monde le 2 septembre 2014.

Karen Petrosyan
Karen Petrosyan

La décapitation par l’Etat islamique du journaliste américain James Foley a déclenché à juste titre une réprobation internationale. La plupart des grands médias ainsi que les principaux réseaux sociaux ont immédiatement indiqué qu’ils censureraient les images de l’exécution, au nom de la dignité du journaliste assassiné et afin de ne pas faire de « publicité » à l’organisation criminelle qu’est l’Etat islamique.

Quelques jours auparavant, une exécution somme toute similaire s’est déroulée. Elle a également été dûment filmée par les nervis du régime au nom duquel elle a été perpétrée. Elle est visible sur les réseaux sociaux. La victime était également un civil et ses bourreaux n’avaient même pas l’excuse de pouvoir le considérer comme un propagandiste ennemi. Il est vrai que – avant de le mettre à mort – ils ont pris soin d’affubler leur prisonnier – capturé en jean et en baskets – d’un treillis militaire afin de le présenter comme un agent des forces spéciales adverses. Continuer la lecture de « Il faut en finir avec le régime d’Ilham Aliev en Azerbaïdjan »

Azerbaïdjan: quand la chasse aux démocrates s’aggrave, la paix s’éloigne

Article publié dans le Huffington Post le 6 mai 2014

Jean-Luc Bennahmias
Jean-Luc Bennahmias

Ce 28 avril, Leyla Yunus, la célèbre militante azerbaïdjanaise des Droits de l’Homme, décorée en 2013 de la Légion d’Honneur, a été violemment empêchée de prendre l’avion pour Paris alors qu’elle s’apprêtait à embarquer à Bakou. Elle et son mari se rendaient à une conférence organisée par la Commission européenne à Bruxelles. Ils venaient d’obtenir un visa pour la France et étaient escortés par le secrétaire de l’ambassade de France et le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis en Azerbaïdjan. Sans qu’ils sachent ce qui leur était reproché, sans même qu’ils aient pu voir un mandat, les Yunus ont été reconduit à leur appartement où ils ont été sommé de présenter des « preuves ».

Refusant l’accès arbitraire et illégal à son appartement, Leyla Yunus s’est vu interdire l’accès à des toilettes fermées et elle a été contrainte de satisfaire ses besoins naturels sous la surveillance visuelle d’un policier de sexe masculin. Les conditions de stress et de violence ont été telles qu’Arif, son mari qui se remettait à peine d’une attaque cérébrale, a dû être à nouveau hospitalisé en urgence au grand dam des enquêteurs qui hurlaient au « simulacre ». Continuer la lecture de « Azerbaïdjan: quand la chasse aux démocrates s’aggrave, la paix s’éloigne »

Haut-Karabagh: Un Cercle d’Amitié pour rompre l’isolement

De g. à d. F. Rochebloine, R. Rouquet et G. Teissier
De g. à d. F. Rochebloine, R. Rouquet et G. Teissier

Le 19 mars 2013, des parlementaires français ont pris l’initiative de créer un Cercle d’Amitié France-Karabagh. A l’occasion du vingtième anniversaire du cessez-le-feu, France-Arménie est allé à la rencontre de cette nouvelle structure pour l’interroger sur ses objectifs et ses moyens. Entretien avec François Rochebloine, René Rouquet et Guy Teissier, membres fondateurs du Cercle.

Interview parue dans France-Arménie n°408 – mai 2014

France-Arménie : Pouvez-nous nous décrire en quelques mots le Cercle et sa genèse ?

François Rochebloine : L’idée du Cercle est partie d’un constat : de nombreux élus français – toutes tendances politiques confondues – ont soutenu et continuent de soutenir les aspirations du peuple karabaghiote à la sécurité et à l’autodétermination mais ils agissaient jusqu’à présent de manière relativement isolée les uns des autres. De plus, les discussions que nous avons pu avoir nous ont permis de mesurer à quel point la réalité de la situation du Haut-Karabagh était méconnue, on peut même dire souvent ignorée. Continuer la lecture de « Haut-Karabagh: Un Cercle d’Amitié pour rompre l’isolement »

Soutenir la République du Haut-Karabakh, c’est parachever la paix dans le Caucase du Sud

Article publié dans Le Monde, le 24 février 2014

Le 12 mai 1994, il y a bientôt vingt ans, un cessez-le-feu mettait enfin le terme au long et violent conflit du Haut-Karabakh. De cette véritable guerre de décolonisation naquit la République du Haut-Karabakh, un nouvel Etat situé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, sur une terre arménienne aux confins des aires culturelles russe, turque et persane.

Vingt ans, c’est une génération. Une génération de jeunes Azerbaïdjanais et de jeunes Karabaghiotes qui n’aurait dû connaître que la paix, qui aurait dû voir reconnu son droit inaliénable à la sécurité et à la vie. Mais force est de constater que, si la guerre est terminée, la paix reste à gagner : en l’absence de traité de reconnaissance mutuelle, faute même d’un simple dialogue direct entre les parties, le cessez-le-feu reste plus que précaire. Dès lors l’Azerbaïdjan comme le Haut-Karabakh sont privés de toute perspective de développement normal et pacifié. Continuer la lecture de « Soutenir la République du Haut-Karabakh, c’est parachever la paix dans le Caucase du Sud »

Une charte d’amitié signée avec le Haut-Karabagh

Coopération les élus des deux territoires réunis aujourd’hui
Article publié dans le Dauphiné Libéré le 21 février 2014

Mme Nariné Aghabalian, Ministre de la Culture et de Jeunesse du Haut-Karabagh et M. Jacques Rémiller, Maire de Vienne signent la Charte.
Mme Nariné Aghabalian, Ministre de la Culture et de Jeunesse du Haut-Karabagh et M. Jacques Rémiller, Maire de Vienne signent la Charte.

Aujourd’hui, les élus de la ville de Vienne et ceux de la ville de Hadrout au Haut-Karabagh seront réunis afin de signer une charte d’amitié.

Pour Vienne, cette initiative s’inscrit dans la tradition des échanges internationaux : « Un grand nombre de nos compatriotes descendent des rescapés du génocide. C’est bien naturellement qu’ils constitueront un des moteurs de cette coopération avec Hadrout, comme ils le font déjà avec la ville de Goris avec laquelle nous sommes également jumelés », explique le maire, Jacques Remiller.

Relations économiques

La charte qui sera signée ambitionne, comme elle le stipule, de mettre en place des programmes communs en particulier dans les secteurs de l’éducation, de la culture, du sport, du commerce et de la gouvernance locale.

Mais cette coopération doit également contribuer à l’établissement de la paix et de la sécurité dans la région. Le Haut-Karabagh est un État récent qui, aux termes d’un conflit terminé en 1994, s’est affranchi de son statut colonial pour se constituer en République.
Enfin, le Haut-Karabagh francophile est désireux du savoir-faire français et souhaite tisser des relations économiques avec les entreprises. « Notre démarche constitue également une opportunité pour nos PME », affirme Jacques Remiller.