La paix constitue le principal dividende du vingt-cinquième anniversaire du
cessez-le-feu entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et l’Artsakh.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue l’état de
cessez-le-feu qui règne depuis plus d’un quart de siècle au Caucase du Sud et
appelle à un traité de paix tripartite qui lui conférerait un statut définitif.
Le 12 mai 1994, les forces armées de l’Arménie, de
l’Azerbaïdjan et de la République d’Artsakh concluaient un cessez-le-feu après
quatre ans de conflit ayant coûté la vie à près de 30 000 personnes
de 1991 à 1994. La paix qui règne dans la région – bien que précaire –
constitue le principal acquis de cet armistice.
Un exemple à suivre selon le Cercle d’Amitié France-Artsakh
Le 24 avril dernier, le Sénat du Colorado a voté à l’unanimité une résolution portant sur la reconnaissance du Génocide des Arméniens par la Turquie et reconnaissant au passage la République d’Artsakh. Le Colorado devient par là-même le neuvième Etat des Etats-Unis reconnaissant ainsi la République d’Artsakh.
« Nous félicitons chaleureusement les sénateurs démocrate Dominick Moreno et républicain Jack Tate qui ont porté cette résolution bipartisane ainsi que le Sénat du Colorado qui l’a approuvée à l’unanimité » a affirmé Guy Teissier, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh qui a exprimé son « souhait que la France prenne exemple sur les Etats américains pionniers en la matière ».
Dans un article publié hier par L’incorrect, Guy Teissier, Député des Bouches-du-Rhône et Président du Groupe d’Amitié France-Artsakh revient sur les évolutions positives impulsées par le nouveau Premier ministre arménien à propos de l’Artsakh. Guy Teissier encourage la diplomatie française à ne pas se laisser marginalisée.
Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence, prend acte avec une relative satisfaction des positions éclaircies par le Président Macron ce 5 février, lors du traditionnel dîner annuel du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF).
« La décision annoncée par le Président Macron du 24 avril une journée
nationale de commémoration du génocide arménien va dans le bon sens »
a déclaré la vice-présidente du Cercle d’Amitié France-Artsakh qui indique que
beaucoup de ses concitoyens restent cependant dans l’attente d’une « véritable loi de pénalisation du
négationnisme à l’encontre de ce génocide, particulièrement virulent sur notre
territoire ».
Mardi 5 février, le Président de la République, Emmanuel Macron, a honoré de sa présence le traditionnel dîner annuel du Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF). Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, participait également à ce dîner. Lors de l’allocution donnée, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets d’intérêt général envers lesquels les Français d’origine arménienne présentent une sensibilité particulière.
Par une remarquable tribune parue dans Le Monde, ce 31 janvier, le député François Pupponi, vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh met en parallèle l’attitude inamicale du Quai d’Orsay envers les chartes d’amitié signées des villes françaises et des villes artsakhiotes, et la complaisance alléguée par Bakou de notre diplomatie sur la question des ventes d’armes à l’Azerbaïdjan.
Haut-Karabakh : « On ne construit pas la paix sur l’injustice institutionnalisée »
Le député socialiste François Pupponi explique dans une tribune au « Monde » que la France, coprésidente du Groupe de Minsk (OSCE) chargé de la paix dans le conflit du Haut-Karabakh entre Arméniens et Azerbaïdjanais, ne doit pas céder aux intimidations du régime autoritaire de Bakou.
Tribune. Le 5 février, le président de la République Emmanuel Macron devrait rehausser de sa présence le dîner annuel donné par le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF, organisation nationale représentant les Français d’origine arménienne). Il perpétue ainsi une tradition initiée par ses deux prédécesseurs et honore en cela, comme il le fait pour d’autres groupements, une communauté souvent considérée comme un modèle d’intégration républicaine.
Ces relations institutionnalisées pourraient laisser croire que les attentes de cette partie de nos concitoyens sont prises attentivement en considération par le gouvernement. Or ce n’est que très partiellement le cas. On se souvient en effet que si les Français d’origine arménienne ont milité pendant des années pour la reconnaissance du génocide subi en 1915 par leurs grands-parents – reconnaissance finalement obtenue à l’arraché par une loi déclarative (2001) –, ils n’ont pu parvenir à ce que soit pénalisé le négationnisme spécifique que répandent impunément les négationnistes en Europe. Continuer la lecture de « Haut-Karabakh : « On ne construit pas la paix sur l’injustice institutionnalisée » »
Il affirme que « la politique de dialogue doit s’exercer avec ceux qui veulent dialoguer »
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh a pris connaissance de la polémique résultant de la participation, ce 29 octobre, de M. Marilossian, président du groupe d’amitié parlementaire France-Arménie aux festivités de l’ambassade de Turquie ainsi que du communiqué par lequel M. Marilossian a exprimé « des regrets et des excuses envers ceux qu’il a ainsi pu choquer et blesser ».
Les maires de Saint-Etienne et d’Arnouville ont à leur tour signé des chartes d’amitié avec des villes d’Artsakh, au cours d’une visite de travail dans cette jeune République du Caucase du Sud. Ce 22 octobre, Gaël Perdriau pour Saint-Etienne et Pascal Doll pour Arnouville se sont engagés à développer les relations de leur ville avec celles de Chouchi et de Chekher en cosignant chacun une telle charte avec leur homologue de ces municipalités, respectivement M. Ardziv Sarkissian et M. Mekhitar Mangassarian. Les cérémonies de signature se sont déroulées en présence de MM. François Rochebloine et François Pupponi, respectivement ancien président et Vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. Continuer la lecture de « Charte d’Amitié avec l’Artsakh: Saint-Etienne et Arnouville signent à leur tour »
Dans cette courte interview, Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence revient sur la Charte d’Amitié qu’elle a signée avec le maire de Chouchi en Artsakh et s’exprime sur les motifs de la collaboration menée avec cette ville de la République d’Artsakh.