Nous exigeons des sanctions internationales contre Ilham Aliev et le pouvoir d’Azerbaïdjan

Ce dimanche 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan a lancé tôt ce matin une offensive de grande ampleur sur l’ensemble de la ligne de contact avec la République d’Artsakh. Cette nouvelle agression survenant après toute une série de provocations, après des attaques contre l’Arménie en juillet, après le recrutement par l’Azerbaïdjan de djihadistes syriens convoyés par la Turquie et après le refus par Bakou d’une mission d’observation de l’OSCE prévue le 1 octobre prochain, constitue une nouvelle menace envers la paix et la sécurité régionales. La République d’Artsakh compte déjà des victimes civiles – femmes et enfants – fauchées dans leur sommeil. La capitale Stepanakert a également été touchée.

Ces agissements conduits en dépit des mises en garde répétées du groupe de Minsk de l’OSCE et des appels internationaux pour un règlement pacifique du conflit achèvent de démontrer le caractère belliqueux d’Ilham Aliev et de l’Etat qu’il dirige.

En conséquence, le Cercle d’Amitié France-Artsakh exige que les instances internationales compétentes prononcent des sanctions politiques contre ce régime.

Le fait que la situation militaire reste sous contrôle grâce au professionnalisme de l’armée artsakhiote qui assure sa légitime défense ne doit pas constituer une excuse pour continuer à tolérer le régime criminel d’Azerbaïdjan.

Marlène Mourier : « Ce n’est pas à l’Azerbaïdjan de faire la loi en France ! »

Trop, c’est trop !

À Bourg-lès-Valence, nous n’avons pas de leçons à recevoir de l’Azerbaïdjan, une « pétro-dictature » classée 168éme sur 180 par Reporter sans Frontières !

« En matière de menaces et d’intimidations envers moi, l’Azerbaïdjan n’en est pas à son coup d’essai » déclare Marlène Mourier.

Après m’avoir mise sur une liste noire en 2014, puis m’envoyer un huissier dans ma mairie en 2016 pour exiger de moi que je mette fin à toutes relations d’amitié avec les habitants de la ville de Chouchi en Artsakh, c’est en 2018 que j’ai dû faire face à un procès intenté par l’état d’Azerbaïdjan devant le tribunal administratif dans le but d’invalider la charte d’amitié que j’ai signée le 5 octobre 2014 avec Chouchi, capitale historique de l’Artzakh.

Je tiens à préciser qu’ayant fait appel d’un premier jugement, notre charte d’amitié contestée par Bakou reste valide en droit et personne ne peut préjuger de la décision finale du Conseil d’État.

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Les Maires d’Artsakh félicitent leurs homologues français réélus

Les maires de la République d’Artsakh signataires de Chartes d’amitié avec des communes françaises ont envoyé des courriers conjoints à leurs homologues français récemment réélus.

Ces courriers de félicitations ont été adressés aux maires de diverses tendances, tels Luc Carvounas (PS, Alfortville), Nicolas Daragon (LR, Valence), Pascal Doll (LR, Arnouville) , Laurence Fautra (LR, Décines), Thierry Kovacs (LR, Vienne), Richard Mallié (LR, Bouc-Bel-Air) et Nathalie Nieson (sans étiquette, Bourg-de-Péage), enfin officiellement réinstallés à l’issue de leurs premiers conseils municipaux respectifs ayant suivi la période de confinement.

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Araïk Haroutiounyan : un mandat clair pour diriger l’Artsakh

photo de Araïk Haroutiounyan
Araïk Haroutiounyan

Ce mardi 14 avril 2020, les citoyens d’Artsakh ont élu Araïk Haroutiounyan comme Président de la République.

« Nous apportons nos félicitations les plus chaleureuses au président Haroutiounyan nouvellement élu » a déclaré Guy Teissier, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh qui a souligné « la nature compétitives et libres de ces élections ».

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Artsakh: Une démocratie à l’épreuve des balles

Les élections tenues mardi 31 mars ne dégagent pas de majorité absolue au Parlement et conduisent à un second tour pour la présidentielle. Des résultats qui témoignent d’une vie démocratique intense en dépit des menaces permanentes de la dictature azerbaïdjanaise aux frontières.

La République d’Artsakh a tenu ce mardi 31 mars des élections générales– législatives et présidentielles simultanées – suite à la réforme constitutionnelle de 2017. Il n’y avait pas moins de 12 partis ou coalitions en lice et 14 candidats à la magistrature suprême dans cette jeune République de 150 000 habitants.

On a décompté 76 728 suffrages exprimés, soit 73,05% des 104 348 électeurs inscrits sur les listes électorales. Aux termes des législatives, cinq formations politiques ont dépassé le seuil fatidique de 5% des suffrages exprimés pour être représentées à l’Assemblée nationale tandis qu’aucun candidat n’est parvenu à décrocher la majorité absolue à l’issue de ce premier tour des présidentielles.

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