Valérie Pécresse en Artsakh

Un groupe de travail pourrait être bientôt créé à l’Assemblée nationale, annonce François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh

Valérie Pécresse, candidate des Républicains à l’élection présentielle, s’est rendue hier en Artsakh, en compagnie de deux importants de ses soutiens, Michel Barnier et Bruno Retailleau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du déplacement en Arménie de la candidate républicaine.

Valérie Pécresse aux côté d’Araïk Haroutiounyan, Président de la République d’Artsakh.
De dos, Bruno Retailleau et Michel Barnier

« Il faut se féliciter du soutien à la République d’Artsakh des prétendants à la présidence de la République car ce soutien traduit et l’indignation qui a résulté de l’agression de cet Etat par la coalition turco-azerbaïdjanaise, et le fait que la situation résultant de cette agression ne peut absolument pas être entérinée par la communauté internationale » a affirmé François Pupponi, le président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.

Dans le cadre de ce déplacement, Valérie Pécresse s’est entretenue avec Araïk Haroutiounyan, président de la République d’Artsakh. Avec sa délégation, elle a aussi visité la Maison Paul Eluard, centre de francophonie du pays et elle a eu des échanges avec Mgr Vrtanès Abrahamyan, Primat du diocèse d’Artsakh.

« L’Artsakh incarne la volonté d’un peuple de vivre sur ses terres ancestrales en dépit des entreprises d’épuration ethnique menées à l’instigation des régimes de Bakou et d’Ankara. Les Artsakhiotes constituent une nation qui entend faire respecter ses droits inaliénables, et qui refuse de partager le sort effectivement tragique des réfugiés venant trouver refuge en Occident » a souligné François Pupponi. « C’est aussi en cela qu’il faut les soutenir, car ce n’est pas seulement notre devoir moral, c’est aussi notre intérêt et celui de toutes les nations » a conclu le président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.

Le Cercle d’Amitié rappelle que la mobilisation pour l’Artsakh et pour la Cause arménienne transcende toute la classe politique française. En novembre dernier, le Sénat a accueilli une grande conférence sur l’Arménie et a instauré un groupe d’information internationale sur l’Artsakh ce 19 décembre.

Le Président du Cercle d’Amitié François Pupponi œuvre actuellement à la mise en place d’un groupe de travail sur l’Artsakh à l’Assemblée nationale, qui viendrait compléter celui du Sénat.