Le drame constitué par les attaques terroristes contre la France et ses citoyens a provoqué une vague de compassion et de soutien de la part des des nations civilisées.
Dès le 8 janvier, en s’adressant à François Rochebloine, le Président du Cercle d’amitié France-Karabagh, le Haut-Karabagh, par la voix du Président de son Parlement, a adressé un message de condoléance et de soutien à la France.
En pratiquant une forme originale de » soft power « , la plus petite des républiques du Sud-Caucase parvient à se tailler une crédibilité institutionnelle enviée dans la région. Dernières victimes consentantes, Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence, et Nicolas Daragon, Maire de Valence.
C’est un franc sourire qui flotte sur le visage de Marlène Mourier lorsqu’elle redescend le chemin du Monastère de Gandzassar, par la douce chaleur de l’été indien qui baigne encore le Caucase méridional en ce début octobre. Sur les pentes caillouteuses couvertes d’herbes folles qui contrastent avec la pelouse proprette entourant l’édifice qu’elle vient de visiter, elle semble déjà entrevoir les partenariats culturels que nourrira Bourg-lès-Valence avec le futur musée de manuscrits arméniens que les autorités du pays projettent d’ouvrir en ce haut-lieu de la Chrétienté du Haut-Karabagh.
Marlène Mourier au Monastère Gandzassar
La veille, Marlène Mourier a signé une Charte d’amitié avec la ville proche de Chouchi, institutionnalisant par là des collaborations déjà existantes entre cette ville symbole de l’identité karabaghiote et Bourg-lès-Valence, commune de la Drôme à forte population d’origine arménienne. » Cette démarche relevait d’une évidence pour moi » indique cette élue dynamique qui précise qu’elle l’avait proposée » voilà déjà six ans « , lorsqu’elle était dans l’opposition. Interrogée sur les motivations d’une telle démarche, elle met en avant » le poids politique et économique » des Français d’origine arménienne à Bourg-lès-Valence ainsi que leur » dynamisme citoyen » mais aussi l’exemplarité du Haut-Karabagh.
Avec l’adhésion du Maire de Valence, le Cercle rassemble désormais 30 élus de la République.
Ce lundi 17 novembre, Nicolas Daragon a annoncé son adhésion au Cercle d’Amitié France-Karabagh. L’annonce a été faite en présence de M. François Rochebloine, le Président du Cercle d’Amitié. M. Daragon a justifié cette adhésion par la conviction qu’il a acquise de « la justesse de la cause défendue par le peuple karabaghiote dans ses aspirations à la paix et à la démocratie ».
Le maire de Valence a déclaré qu’on ne pouvait concevoir de solution politique au Sud Caucase « au mépris des populations concernées » et qu’il engagera la ville de Valence dans « cette diplomatie de la société civile qu’incarne le Cercle d’Amitié France-Karabagh ».Il a précisé qu’il s’agissait « d’accompagner nos instances nationales dans leur démarche visant à établir la confiance entre les peuples ». M. Daragon a ainsi affirmé qu’il envisageait à terme de « compléter sa démarche » par la signature d’une Charte d’Amitié entre Valence et Stépanakert, la capitale du Haut-Karabagh. Continuer la lecture de « Nicolas Daragon adhère au Cercle d’Amitié France-Karabagh »
Ce mercredi 12 novembre, les forces azerbaïdjanaises ont abattu un hélicoptère appartenant à l’armée de Défense du Haut-Karabagh. L’appareil qui évoluait du côté karabaghiote de la ligne de contact effectuait un vol d’entrainement dans le cadre de manœuvres conjointes à l’Arménie et au Haut-Karabagh. Une enquête va être conduite sur les circonstances de l’agression mais les trois occupants de l’appareil ont été tués.
« Le Cercle d’Amitié France Karabagh milite pour la paix et le dialogue entre les peuple au Sud Caucase. Il ne peut donc que déplorer ce nouvel accès de violence. Nous notons que celui-ci est encore et toujours le fait du régime en place en Azerbaïdjan » a déclaré François Rochebloine, Président du Cercle d’Amitié France-Karabagh.
La France est co-présidente du Groupe de Minsk de l’OSCE en charge d’assister les parties prenantes à négocier une solution politique au conflit du Karabagh. Le 27 octobre, Ilham Aliev, le président azerbaidjanais, et son homologue arménien, s’étaient engagés devant le Président Hollande à mettre en place des mesures visant à « faire baisser la tension sur le terrain ».
« Cette provocation fait voler en éclat les engagements pris par l’Azerbaïdjan. Nous espérions que Bakou ferait preuve d’un comportement plus rationnel et constructif après le sommet arméno-azerbaidjanais qui s’est tenu à Paris ce 27 octobre. En violant la parole donnée à la France voici quelques jours seulement, ce régime démontre qu’il n’est pas un partenaire fiable dans la région » a conclu François Rochebloine.
Le Cercle d’Amitié France-Karabagh salue chaleureusement la création d’un groupe d’Amitié du Haut-Karabagh au Parlement européen.
Une cérémonie dédiée au 23ème anniversaire de l’indépendance de la RHK a en effet rassemblé le 15 octobre à Bruxelles, une quinzaine de parlementaires européens, plusieurs responsables d’institutions internationales et d’organisations communautaires belges.
Patrick Labaune , Député de la 1ère circonscription de la Drôme, a fermement dénoncé les menaces de l’Azerbaïdjan à l’encontre de Marlène Mourier, Maire de Bourg-lès-Valence et Députée suppléante à l’Assemblée Nationale. Le Ministère des Affaires Etrangères d’Azerbaïdjan a en effet critiqué en des termes fort peu diplomatiques la Charte d’Amitié signée ce 5 octobre par la Maire de Bourg-lès-Valence avec la Ville de Chouchi, capitale culturelle et spirituelle de la République du Haut-Karabagh.
Un Charte d’Amitié ratifiée sous le signe de l’espoir et dans l’optique de renforcer les échanges économiques et culturels.
Dimanche 5 octobre, à l’occasion d’un déplacement au Haut-Karabagh, Marlène Mourier, maire de Bourg-lès-Valence a signé une Charte d’Amitié liant sa municipalité à la ville de Chouchi. Après les Pennes-Mirabeau et Vienne, Bourg-lès-Valence est la troisième commune française à s’engager ainsi dans l’accompagnement d’une municipalité de la République du Haut-Karabagh. Continuer la lecture de « Marlène Mourier jumèle Bourg-lès-Valence et Chouchi au Haut-Karabagh »
Du 7 au 12 septembre, une délégation de parlementaires français s’est rendue au Haut-Karabagh, un territoire autodéterminé du Caucase du Sud majoritairement peuplé d’Arméniens. Le sénateur Alain Néri (PS) et l’ex-député Jacques Remiller (UMP), membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh, livrent leurs impressions à l’issue de ce voyage d’études.
JOL Press : Pouvez-vous préciser dans quel cadre s’inscrivait ce déplacement au Haut-Karabagh ?
Alain Néri : Comme vous le savez, la République autodéterminée du Haut-Karabagh n’est pas encore reconnue par la communauté internationale. La délégation que je présidais s’est donc rendue à titre privé au Haut-Karabagh pour se rendre compte par elle-même de la réalité institutionnelle et sociale du pays et pour tenter de dégager des pistes qui puissent contribuer à normaliser la situation. Pour trois d’entre nous, ce voyage constituait une première et nous permet de témoigner du vécu concret d’une population, au-delà des postures et des discours des chancelleries souvent loin du terrain.
Jacques Remiller : Absolument ! Notre déplacement relève de la diplomatie parlementaire et s’inscrit dans ce que les experts appellent des mesures d’instauration de la confiance. C’est en quelque sorte un accompagnement ou une substitution par la société civile de la diplomatie officielle des Etats et des gouvernements. En ce qui me concerne, il s’agissait de mon cinquième déplacement au Haut-Karabagh et je peux témoigner des changements observés.
Le Groupe d’Amitié Lituanie-Karabagh est le premier intergroupe parlementaire officiel à avoir vu le jour dans le monde. Il est dûment enregistré à la Seimas de Lituanie. Un délégation de ce groupe s’est rendue fin août 2014 au Haut-Karabagh.
Ses membres subissent depuis lors des pressions et des menaces de la part de l’Azerbaïdjan. Il a paru nécessaire et naturel au Groupe d’Amitié France-Karabagh de lui exprimer toute sa solidarité.
Deux membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh et deux de leurs collègues approfondissent leur connaissance de la société et des institutions karabaghiotes.
Une délégation de quatre parlementaires français effectue actuellement un voyage d’étude au Haut-Karabagh. Débutée le lundi 8 septembre, cette visite se terminera le 12 septembre prochain. Elle rassemble MM. Jean Bizet (sénateur UMP), Jean-Marc Germain (député, PS), Alain Néri (sénateur, PS) et Jacques Rémiller (ancien député, UMP). MM. Néri et Rémiller sont membres du Cercle d’Amitié France-Karabagh.