À Bourg-lès-Valence, nous n’avons pas de leçons à recevoir de l’Azerbaïdjan, une « pétro-dictature » classée 168éme sur 180 par Reporter sans Frontières !
« En matière de menaces et d’intimidations envers moi, l’Azerbaïdjan n’en est pas à son coup d’essai » déclare Marlène Mourier.
Après m’avoir mise sur une liste noire en 2014, puis m’envoyer un huissier dans ma mairie en 2016 pour exiger de moi que je mette fin à toutes relations d’amitié avec les habitants de la ville de Chouchi en Artsakh, c’est en 2018 que j’ai dû faire face à un procès intenté par l’état d’Azerbaïdjan devant le tribunal administratif dans le but d’invalider la charte d’amitié que j’ai signée le 5 octobre 2014 avec Chouchi, capitale historique de l’Artzakh.
Je tiens à préciser qu’ayant fait appel d’un premier jugement, notre charte d’amitié contestée par Bakou reste valide en droit et personne ne peut préjuger de la décision finale du Conseil d’État.
Les maires de la République d’Artsakh signataires de Chartes d’amitié avec des communes françaises ont envoyé des courriers conjoints à leurs homologues français récemment réélus.
Ces courriers de félicitations ont été adressés aux maires de diverses tendances, tels Luc Carvounas (PS, Alfortville), Nicolas Daragon (LR, Valence), Pascal Doll (LR, Arnouville) , Laurence Fautra (LR, Décines), Thierry Kovacs (LR, Vienne), Richard Mallié (LR, Bouc-Bel-Air) et Nathalie Nieson (sans étiquette, Bourg-de-Péage), enfin officiellement réinstallés à l’issue de leurs premiers conseils municipaux respectifs ayant suivi la période de confinement.
Ce
mardi 14 avril 2020, les citoyens d’Artsakh ont élu Araïk Haroutiounyan comme
Président de la République.
« Nous
apportons nos félicitations les plus chaleureuses au président Haroutiounyan
nouvellement élu » a déclaré Guy Teissier, Président du Cercle
d’Amitié France-Artsakh qui a souligné
« la nature compétitives et libres de ces élections ».
Les élections tenues mardi 31 mars ne dégagent pas de majorité absolue
au Parlement et conduisent à un second tour pour la présidentielle. Des
résultats qui témoignent d’une vie démocratique intense en dépit des menaces permanentes
de la dictature azerbaïdjanaise aux frontières.
La République d’Artsakh a tenu ce
mardi 31 mars des élections générales– législatives et présidentielles simultanées
– suite à la réforme constitutionnelle de 2017. Il n’y avait pas moins de 12
partis ou coalitions en lice et 14 candidats à la magistrature suprême dans
cette jeune République de 150 000 habitants.
On a décompté 76 728 suffrages
exprimés, soit 73,05% des 104 348 électeurs inscrits sur les listes
électorales. Aux termes des législatives, cinq formations politiques ont
dépassé le seuil fatidique de 5% des suffrages exprimés pour être représentées
à l’Assemblée nationale tandis qu’aucun candidat n’est parvenu à décrocher la
majorité absolue à l’issue de ce premier tour des présidentielles.
Une première rencontre entre les maires de Bourg-lès-Valence, de Valence et le représentant permanent en France de la république d’Artsakh
Lors
du dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des Associations
Arméniennes de France) qui s’est tenu le 29 février dernier, le chef de
l’Etat s’est prononcé sur les
chartes d’amitié entre les collectivités territoriales de France et
d’Artsakh (Haut-Karabagh).
Le président de la République a ainsi proposé
la création d‘un groupe de travail conduit par les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur
« avec les collectivités qui le souhaitent » pour réfléchir au cadre futur de la coopération engagée ou à venir entre les collectivités des deux pays, France et Artsakh.
Les membres du Cercle d’Amitié France-Artsakh ont
accueilli avec bienveillance les propos du Président de la République sur la
réalisation de projets opérationnels et contacteront les ministères concernés
pour examiner les conditions de leur mise en œuvre.
Le 29 janvier, Le Président de la République s’est exprimé au cours d’une allocution prononcée au diner annuel du Conseil de Coordination des Organisations Arménienne de France (CCAF). C’est la deuxième fois qu’Emmanuel Macron participait à un tel évènement, comme l’avaient fait avant lui ses prédécesseurs.
Répondant sur toute une série de sujets aux deux
co-présidents du CCAF, MM. Mourad Papazian et Ara Toranian, le Président de la
République a affirmé que « la dignité et la solidarité humaines ne se
divisent pas » avant d’aborder la situation prévalant en République
autodéterminée d’Artsakh. Rappelant les responsabilités de la France en tant
que co-présidente du groupe de Minsk de l’OSCE, Emmanuel Macron a indiqué que
Paris fera « primer le droit au service des populations ».
« Je voudrais tout d’abord remercier les
co-présidents du CCAF d’avoir interpellé le Président Macron sur les attentes
des Artsakhiotes envers la France, notre pays qu’ils voient comme un Etat
influent, protecteur et intransigeant dès lors que des questions de droits
fondamentaux sont en jeu » a indiqué Guy Teissier le Président du
Cercle d’Amitié France-Artsakh.
Le Cercle d’Amitié enregistre
cinq nouvelles adhésions, dont quatre au sein de la majorité présidentielle.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh
a enregistré ces derniers jours cinq nouvelles adhésions en les personnes de
Sonia Krimi, députée LREM de la Manche, Bernard Buis, sénateur LREM de la
Drôme, Jean-Pierre Cubertafon, député MoDem de Dordogne, Guillaume Kasbarian,
député LREM d’Eure-et-Loire et Pierre Ouzoulias, sénateur PC des Haut-de-Seine.
30ans après les massacres de Bakou, l’Azerbaïdjan continue
de faire du racisme anti-arménien une priorité politique d’Etat.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh s’associe aux Arméniens du monde entier et aux autorités de la République d’Artsakh pour commémorer le trentième anniversaire des massacres de Bakou.
Ce jour-là, sur instruction des dirigeants de la République Socialiste
Soviétique d’Azerbaïdjan, des centaines d’Arméniens ont été victimes de pogroms
organisés au sein de la capitale azerbaïdjanaise. Le bilan officiel avait alors
fait état de 90 morts et de plus de 700 blessés. Ce pogrom et ceux survenus en
février 1988 à Soumgaït (banlieue de Bakou) et en novembre 1988 à Kirovabad ont
constitué la réponse de l’Azerbaïdjan aux demandes démocratiques formulées
pacifiquement par les Arméniens du Haut-Karabagh.
« Ces massacres ont procédé
de la vision discriminatoire de la société promue par les autorités
azerbaïdjanaise, vision qui continue jusqu’aujourd’hui de structurer la
politique du régime de Bakou » a déclaré Guy Teissier, président du
Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Dans
ces conditions, l’indépendance de la République d’Artsakh constitue la seule
garantie raisonnable du droit à la vie de la population arménienne qui la
constitue » a-t-il précisé.
Le Cercle rappelle que les pogroms de Soumgaït, de Kirovabad et de
Bakou ont constitué le prélude d’une vaste offensive azerbaïdjanaise visant à
éradiquer la totalité de la population arménienne du Haut-Karabagh. Cette
guerre imposée par l’Azerbaïdjan mais gagnée par les Arméniens du Haut-Karabakh
en 1994 conduisit ces derniers à proclamer leur indépendance pour échapper à
l’extermination. Il rappelle également qu’à de nombreuses reprises Ilham Aliev,
le Président autoritaire d’Azerbaïdjan a ciblé « les Arméniens du monde
entier » comme « ennemis de l’Azerbaïdjan » et que cette ligne
politique azerbaïdjanaise constante et assumée constitue l’obstacle majeur à
l’établissement d’une paix définitive au Sud-Caucase.
« Pour entamer des
négociations, il faut au préalable reconnaître l’existence de la partie adverse
et ne pas bafouer ses droits inaliénables. Quand le Président azerbaïdjanais
décore et récompense l’assassin arménophobe Ramil Safarov, quand il fait bruler
les livres d’auteurs arméniens, quand il arrête des touristes ayant visité
l’Artsakh ou quand il fait raser le patrimoine culturel arménien de son pays,
cela montre qu’il n’est pas prêt à négocier et encore moins à conclure la
paix » a souligné Guy Teissier.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle le groupe de Minsk de l’OSCE
à prendre en compte la réalité politique de la situation prévalant au Sud
Caucase et de la nature des Etats partie au conflit pour imposer le retour de
la République d’Artsakh à la table des négociations en conformité avec les
dispositions de l’accord de cessez-le-feu de 1994.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh
salue les prises de positions fortes et engagées exprimées récemment par
différentes personnalités et formations politiques françaises à propos de
l’Artsakh. Il souligne qu’au-delà de leur diversité – voire de leur opposition
– ces forces représentent désormais la quasi-totalité du spectre politique
national.
« La question du droit à la vie et la dignité des Artsakhiotes, leur
légitimité à construire un Etat indépendant, démocratique et souverain, font
désormais l’unanimité en France » a indiqué Guy Teissier, le Président
du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Le
gouvernement et le Quai d’Orsay doivent en tenir compte en exprimant des
positions conformes à
celles de la représentation nationale sur cette question qui engage les
valeurs de la France » a poursuivi Guy Teissier.
Ce territoire est donc actuellement toujours soutenu par Erevan et en conflit avec l’Azerbaïdjan. Les habitants ont fini par élaborer leur propre statut sous une forme républicaine, la République d’Artsakh, avec un Président, un parlement, et un gouvernement. Sa reconnaissance internationale reste à établir, mais sa volonté de faire partie un jour de l’Arménie est toujours aussi inébranlable.
La stratégie d’établissement des relations internationales revêt à ce jour deux formes : la mise en place de jumelage ou de charte d’amitié avec d’autres entités territoriales du monde entier (ville, département, région…) et l’organisation de conférences internationales. Plusieurs villes françaises, département ou région se sont déjà engagées dans cette première voie. Les conférences sont destinées à augmenter la visibilité de la situation de l’Artsakh, d’élargir les contacts internationaux à l’ensemble de la planète, et de les formaliser.
Une de ces conférences pour la justice et la paix vient de se tenir mi-octobre à Stepanakert… capitale de l’Artsakh, réunissant des participants de plusieurs dizaines de pays de l’Amérique du sud, du Moyen-Orient, et d’Europe. L’internationalisation est donc bien en marche.
En parallèle, des « démarches d’Etat » sont également entreprises. La plus récente est la venue aux Etats-Unis du ministre des Affaires étrangères artsakhiote, et sa visite au Congrès, qui lui a permis d’être présent au moment du vote de la reconnaissance du génocide arménien ! La prochaine sera la visite à Bruxelles du président de la République d’Artsakh, lui-même, les 8 et 9 novembre…..