Le Cercle d’Amitié France-Artsakh change de direction. A partir du 7 juillet, la principale structure politique française de soutien à la République d’Artsakh et à la mise en œuvre d’une paix juste dans le Sud-Caucase sera présidée par François Pupponi, député MoDem et Démocrates Apparentés du Val d’Oise.
M. Pupponi succède à Guy Teissier (député LR des Bouches-du-Rhône) qui avait lui-même pris en charge la présidence du Cercle en juillet 2018, pour un mandat de trois ans.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh salue chaleureusement l’Etat américain du New Jersey et ses parlementaires pour la résolution de reconnaissance de la République d’Artsakh adoptée ce 30 juin.
Portée par les sénateurs Vin Gopal, Holly Schepisi, Nicholas Scutari et Joseph Lanaga, la résolution SCR.71 condamne parallèlement le Génocide arménien de 1915 ainsi que l’actuelle politique négationniste menée par la Turquie à son égard, et l’agression à visée ethnocidaire perpétrée par la dictature d’Azerbaïdjan contre la libre République d’Artsakh.
Une résolution similaire bientôt présentée à l’Assemblée nationale
Jeudi 20 mai, le Parlement européen a voté une résolution d’urgence sur « les prisonniers de guerre à la suite du dernier conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ». Cette résolution, largement due à l’initiative de nombreux eurodéputés français et notamment de François-Xavier Bellamy (LR), a été adoptée à l’écrasante majorité de 607 voix pour, 27 contre et 54 abstentions.
« Nous nous félicitons de ce texte très fort qui balaye enfin les fausses équivalences en pointant très clairement le fait que seul l’Azerbaïdjan détient encore des prisonniers de guerre et des otages civils, que seul l’Azerbaïdjan se rend coupable à leur égard de traitements cruels, inhumains ou dégradants, que seul l’Azerbaïdjan continue de menacer la paix régionale par ses incursions militaires délibérées sur le territoire arménien, que seul l’Azerbaïdjan se moque ostensiblement de la Communauté internationale en ne se conformant pas aux demandes de la CEDH et en bafouant les conventions de Genève » a déclaré François Pupponi, Vice-Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.
FIGAROVOX/TRIBUNE – Après la guerre ayant opposé l’Arménie et l’Azerbaïdjan, une délégation parlementaire française qui s’est rendue sur place alerte sur les nouvelles menaces qui pèsent sur l’Europe, et sur la nécessité de repenser les politiques de sécurité française et européenne en conséquence.
D’Arménie, nous revenons dévastés. Du 24 au 29 avril, notre délégation du Cercle d’Amitié France-Artsakh s’est rendue au pays du mont Ararat et dans la petite république voisine du Haut-Karabagh afin de témoigner de l’amitié de la France à une nation durement éprouvée par une guerre perdue ; perdue face à des forces incomparablement supérieures, des forces infiniment hostiles et sous l’œil impavide d’un Occident aussi diverti par le grand spectacle des élections américaines qu’il était claquemuré par les peurs archaïques que suscite l’épidémie de Covid-19.
Un communiqué de la Sénatrice Valérie Boyer, membre du Cercle d’Amitié France-Artsakh
La Sénatrice Valérie Boyer
Profitant du regain de tension au Proche-Orient, plusieurs centaines de soldats azerbaïdjanais ont envahi la région du lac Noir, près des villages de Verishen et d’Ichanassar au Syunik province méridionale de la République d’Arménie. Cette nouvelle agression ordonnée par le régime d’Ilham Aliev intervient moins de six mois après la guerre déclenchée contre la République d’Artsakh et démontre si besoin en était les intentions belliqueuses et éradicatrices de l’Azerbaïdjan.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh se félicite de la résolution adoptée ce mercredi 25 novembre par le Sénat français qui « invite le Gouvernement à reconnaître la République du Haut-Karabagh, et à faire de cette reconnaissance un instrument de négociations en vue de l’établissement d’une paix durable ».
Ce texte historique et d’une grande force constitue la première reconnaissance implicite de la République d’Artsakh par une assemblée législative nationale. Le texte, pointant le rôle de l’Azerbaïdjan et de la Turquie dans la reprise du conflit, demande au gouvernement de fournir « une aide humanitaire aux populations civiles du Haut-Karabagh » et d’assurer « la mise en œuvre immédiate de la protection des populations » arménienne du pays. Il demande aussi au Gouvernement de « mettre tout en œuvre pour que des discussions en vue d’un règlement négocié et durable du conflit puissent reprendre sans délai dans le cadre du Groupe de Minsk ».
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh a suivi avec consternation l’agression subie par la République du Haut-Karabagh de la part de l’Azerbaïdjan. La vaillance et la bravoure dont on fait preuve les jeunes conscrits artsakhiotes dans la défense de leur patrie n’a pu pallier l’indifférence de la communauté internationale par laquelle l’Artsakh et l’Arménie ont été abandonnés face à un Etat criminel et surarmé dont la puissance était de surcroît décuplée par la Turquie, son alliance politique, son soutien logistique et matériel et l’envoi de ses supplétifs djihadistes. Au regard des circonstances, le Cercle reconnait le cessez-le-feu comme unique solution qui permette dans l’immédiat de mettre un terme à la phase active du conflit et de sauvegarder des vies humaines mais dénonce l’ascendant régional pris par la Turquie et l’affaiblissement de la France et des démocraties occidentales qu’il représente.
Dans ce contexte, le Cercle d’Amitié France-Artsakh tient à réaffirmer aux autorités de la République d’Artsakh et au premier chef à son président Araïk Haroutiounyan, son entière solidarité et son plein soutien. Avec le Président de la République Emmanuel Macron, le Cercle considère que seule une solution politique permettra d’assurer légitimement et durablement une coexistence des Artsakhiotes et des Azerbaïdjanais au sein de deux Etats mutuellement reconnus.
Du 24 au 28 octobre, une délégation de parlementaires français s’est rendue en Arménie pour témoigner de la situation résultant de la guerre au Haut-Karabagh. Organisée par François Pupponi, député du Val-d’Oise et vice-président du Cercle d’Amitié France-Artsakh, la délégation constituée d’une quinzaine de parlementaires de tous bords était conduite par Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loir.
Les parlementaires ont pu rencontrer les autorités arméniennes et artsakhiotes. Ils ont également visité les structures d’accueil débordées de réfugiés artsakhiotes ainsi que les hôpitaux et dispensaires du pays où sont soignées d’innombrables victimes civiles et militaires de l’agression azerbaïdjanaise. Avec plus de 90 000 personnes, soit les trois quarts de la population artsakhiote, ayant précipitamment quitté leurs foyers pour trouver refuge en Arménie, les gouvernements arménien et artsakhiote ne peuvent faire face seuls à cette situation de crise importante.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh dénonce avec vigueur la rupture instantanée du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan dans le conflit qui l’oppose au Haut-Karabagh. Il considère que la poursuite continue des offensives militaires mais aussi les bombardements des villes et infrastructures civiles du Karabagh et même d’Arménie constitue un drame humanitaire qui s’accompagne, selon toute vraisemblance, de crimes de guerre.
« Avec ce cessez-le-feu, nous avions eu l’espoir que le régime d’Ilham reviendrait à la raison et accepterait de reprendre les négociations de paix avec le Karabagh et l’Arménie comme il s’y était engagé il y a trois jours » a indiqué Guy Teissier, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh. « Nous constatons que tel n’est pas le cas ce qui, après tant de désillusion, achève d’ôter toute crédibilité au régime meurtrier d’Ilham Aliev » a continué Guy Teissier.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh soutient pleinement l’appel des présidents français, russe et américains, coprésidant le groupe de Minsk de l’OSCE, pour une « cessation immédiate des hostilités entre les forces militaires concernées ». Il s’associe à ces trois chefs d’Etat et en particulier au Président Macron pour déplorer avec eux « la perte de vies humaines » et pour exprimer sa « sympathie aux familles des victimes et des blessés » de toutes part.
« C’est une véritable tragédie humaine qui touchent tant les civils artsakhiotes que les jeunes conscrits de ce pays ainsi que ceux d’Azerbaïdjan » a déclaré Guy Teissier, président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.