100ème jour du blocus imposé par l’Azerbaïdjan à l’Artsakh / Haut-Karabagh
François Pupponi, Président du Cercle
Le blocus de l’Azerbaïdjan contre la République d’Artsakh/Haut-Karabagh et ses habitants arméniens dure depuis maintenant cent jours, trahissant les intentions par ailleurs ouvertement avouées de l’Azerbaïdjan de mettre en œuvre l’épuration ethnique de ce pays. Ce dessein criminel comme celui de reprendre sa guerre de conquête à l’encontre de l’Arménie rencontrent des condamnations de plus en plus claires de diverses instances régionales, nationales et européennes.
M. François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Dans une ordonnance rendue ce 22 février, la Cour Internationale de Justice – sise à La Haye (Pays-Bas) – Indique que « La République d’Azerbaïdjan doit […] prendre toutes les mesures dont elle dispose afin d’assurer la circulation sans entrave des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine dans les deux sens ».
Cette ordonnance est rendue à titre conservatoire dans l’attente de la décision finale et conformément aux obligations qui incombent à l’Azerbaïdjan comme à l’ensemble des Etats parties à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
En cette journée du 35ème anniversaire du Mouvement Karabagh, le Cercle d’Amitié France-Artsakh, présidé par François Pupponi, est heureux d’accueillir plusieurs nouveaux membres engagés aux côtés du peuple artsakhiote. Les nouveaux adhérents sont :
Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, Députée des Bouches-du-Rhône
Clémentine AUTAIN, Députée de Seine-Saint-Denis
Aurore BERGÉ, Députée des Yvelines
Jérôme BUISSON, Député de l’Ain
Pierre DHARREVILLE, Député des Bouches-du-Rhône
Olivier FAURE, Député de Seine-et-Marne
Alexandra MARTIN, Députée des Alpes-Maritimes
Elisa MARTIN, Députée de l’Isère
Emmanuelle MENARD, Députée de l’Hérault
Julien ODOUL, Député de l’Yonne
Aurélie PIRILLO, Conseillère de Paris
Stéphane RAMBAUD, Député du Var
Sarah TANZILLI, Députée du Rhône
Cette permanence d’intérêt pour l’Artsakh démontre que la question politique de son statut n’est pas réglée et qu’elle reste à l’ordre du jour des personnalités politiques françaises.
Préoccupé par la situation dramatique de la population artsakhiote à la suite du blocus imposé par l’Azerbaïdjan depuis 45 jours, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh François Pupponi a convié ses membres à une nouvelle session des Rencontres de l’Artsakh, tenue le 25 janvier 2023.
Depuis 45 jours le régime de Bakou tient prisonniers plus de 120 000 Arméniens d’Artsakh en bloquant le corridor de Latchine par des prétendus « éco-activistes ». Les enquêtes faites par des journalistes ont rapidement démontré qu’il s’agit en réalité des fonctionnaires azerbaidjanais, des militants ultranationalistes, pour certains des militaires azéris, qui se présentent comme des « écologistes ».
Depuis ce lundi 12 décembre, des centaines d’Azerbaïdjanais manifestement diligentés par le régime ont entrepris de bloquer la route Goris – Berdzor, seule voie d’accès de la République d’Artsakh à l’Arménie et au monde libre. Abusivement présentées comme des « militants écologistes », les personnes déployées et contenues par les forces russes de maintien de la paix s’avèrent être des militants ultranationalistes arborant le signe fasciste des loups-gris et, pour certains d’entre eux, des membres des forces spéciales azerbaïdjanaises.
Paris, mardi 15 novembre – Le Sénat a adopté une résolution d’une rare force pour condamner l’Azerbaïdjan et ses attaques contre l’Arménie et pour réaffirmer la nécessité pour la France et la communauté internationale de reconnaître la République du Haut-Karabagh, afin « de faire de cette reconnaissance un instrument de négociations en vue de l’établissement d’une paix durable » au Sud-Caucase.
Valérie Toranian et Jean-Christophe Buisson – « les Grands Reporters témoignent » au petit-déjeuner du Cercle d’Amitié France-Artsakh
8 Novembre – Le Cercle d’Amitié France-Artsakh a tenu son 3ème petit-déjeuner au Cercle Interalliée à Paris. Sous la présidence de François Pupponi et devant un parterre d’élus membres, le Cercle a donné la parole aux deux Grands Témoins que sont Valérie Toranian, nouvelle directrice du Point et Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine.
Le Cercle d’Amitié France-Artsakh condamne avec la dernière vigueur l’attaque militaire commencée cette nuit par l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. Cette nouvelle agression achève de démontrer que des pourparlers de paix avec cet Etat non digne de confiance sont inutiles et même néfastes en ce qu’ils renforcent le clan dictatorial qui le dirige.
L’Azerbaïdjan visent délibérément des infrastructures civiles
Le Cercle d’Amitié se félicite que la France ait pris la mesure du caractère critique de cette nouvelle agression, en annonçant son intention de saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU. Notre pays, en tant que coprésident du Groupe de Minsk de l’OSCE, est plus qu’aucun autre engagé par la responsabilité de protéger récemment codifiée par le Droit international et doit impulser des sanctions politiques contre l’Azerbaïdjan tant au niveau de l’Union européenne qu’au niveau mondial.
Le Cercle appelle également le gouvernement à dépêcher d’urgence une mission d’assistance militaire à l’Arménie à nouveau confrontée à un risque de disparition pure et simple. Le Cercle appelle enfin la France à saisir la Cour pénale internationale via le Conseil de Sécurité de l’ONU qu’elle préside actuellement, pour traduire en justice les criminels au pouvoir en Azerbaïdjan et à lever l’immunité diplomatique de leurs complices présents sur le territoire national pour procéder sans délais à leur arrestation préventive et à leur déferrement devant les autorités judiciaires compétentes.
Le 2 septembre 1991 le parlement de la Region autonome du Haut-Karabagh a proclamé l’indépendance de la République du Haut-Karabagh, confirmée par un référendum tenu le 10 décembre de la même année. Cette décision suivait les pogroms anti-arméniens et plus généralement la politique de discrimination des Arméniens mise en place par les autorités azerbaïdjanaises dans la continuité d’un siècle de persécutions et de massacres.