
En procédant à de nouveaux empiétements territoriaux en Artsakh, le régime de Bakou signifie son mépris de ses propres engagements internationaux comme des forces russes de maintien de la paix
Le 25 mars, les troupes azerbaïdjanaises ont avancé leurs positions dans le district d’Askeran, en République d’Artsakh, en envahissant le village de Parukh et la colline de Karaklough. L’attaque, mobilisant à nouveau des drones Bayraktar a conduit à trois morts et quatorze blessés au sein des forces de défense artsakhiotes. Elle a provoqué une réaction unanime des trois co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE. En particulier, la Russie et les États-Unis ont dénoncé l’agression azerbaïdjanaise, provoquant la fureur du régime de Bakou.
« Nommer la réalité des faits, dénoncer l’agression, c’est déjà faire reculer l’agresseur » s’est félicité François Pupponi, le Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh qui a regretté la position en retrait de la diplomatie française : « Nous ne pouvons pas nous prévaloir de valeurs humanistes et de principes humanitaires en Ukraine et se réfugier derrière une fausse impartialité là où un vrai nettoyage ethnique menace » s’est indigné François Pupponi.